Conseil Supérieur de la Magistrature : 50 nouveaux membres ont prêté serment pour un mandat de 3 ans
Les nouveaux membres du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) ont prêté serment pour un mandat de trois ans, ce vendredi 12 juillet 2024 devant le président du Conseil constitutionnel. Pour ce premier mandat sous le nouveau format, en plus des magistrats, les membres du CSM sont constitués de personnalités de diverses organisations professionnelles.
Le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré, a procédé à la validation des 50 nouveaux membres du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) pour un mandat 3 ans. Avec ce nouveau format, le conseil supérieur de la magistrature compte désormais pour moitié des non-magistrats. Il s’agit, entre autres, des personnalités désignées par le Chef de l’Etat, de l’ALT et de diverses organisations professionnelles.
Pour Me Barthélémy Kéré, cette nouvelle configuration permet de concilier les intérêts des citoyens et des magistrats, tout en garantissant une représentation équilibrée des différents acteurs de la société.
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« La présence de non-magistrats apporte un regard neuf et indépendant sur les questions judiciaires, contribuant ainsi à renforcer la transparence et la légitimité de vos délibérations. Elle garantit que la justice ne soit pas seulement l’affaire des professionnels du droit, mais qu’elle soit également accessible, compréhensible et acceptable à l’ensemble des citoyens », a-t-il souligné.
Egalement, il a rappelé les missions principales du CSM. « Vous avez du pain sur la planche. Vous devrez déployer tous les efforts pour convaincre l’ensemble des magistrats et l’ensemble de nos citoyens que le CSM est l’organe essentiel de l’indépendance de la magistrature et du bon fonctionnement de la justice. Le conseil supérieur de la magistrature, par son existence même, incarne l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Cette indépendance, pierre angulaire de notre démocratie, est la garantie que chaque citoyen puisse accéder à une justice impartiale et équitable. L’une de vos missions, et non des moindres, est d’assister le Président du Faso dans son rôle de garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire », a souligné le président du Conseil Constitutionnel.
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En outre, Charlemagne Abissi, est un nouveau membre du Conseil supérieur de la magistrature comme représentant des organisations professionnelles des médias. Il a fait savoir que cette mission vise à apporter un regard citoyen du fonctionnement de la justice.
« On nous demande d’accompagner les professionnels de la justice dans leur mission. En apportant un regard citoyen dans ce milieu qui semble un peu fermé. De permettre que les magistrats puissent comprendre le retour des citoyens. Avec nos regards, nous allons apporter nos conseils dans cette institution qui est centrale pour l’équilibre de la société. C’est une mission d’équilibre », a-t-il relevé.
En rappel, c’était le vendredi 26 avril 2024 que l’Assemblée législative de transition (ALT) a procédé à la modification de la loi organique n°050-215/CNT du 24 août 2015 portant statut de la magistrature.
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