Défense nationale : Environ 69% du territoire actuellement sous contrôle, selon le Général Kassoum Coulibaly

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Le Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambèla, a reçu, ce mercredi 7 août 2024, dans le cadre des évaluations des contrats d’objectifs des membres de son gouvernement, au titre du premier semestre de 2024, le ministre de la défense et des anciens combattants, le Général de brigade Kassoum Coulibaly.

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Pour le ministre de la défense et des anciens combattants, le Général de brigade Kassoum Coulibaly, il y a deux aspects qu’il faut retenir. Ce que l’on prévoit faire et ce que l’on vit réellement sur le terrain. Plus explicitement, il a fait comprendre que dans la conduite des actions, il arrive que son département reçoivent des instructions et qu’il faille en fin de compte réajuster. « C’est ce qui s’est passé pour le premier semestre », a-t-il indiqué. Le réajustement, dit-il, a notamment concerné les formations des personnels et les investissements.

Il a en outre salué les structures de la Présidence du Faso, dont les grands projets, et grâce à qui des choix judicieux sont été opérés. « Dieu merci, avec les structures de la Présidence comme celui des grands projets, nous sommes en train de découvrir d’autres potentialités des entrepreneurs au Burkina Faso.

Le Général de Brigade Kassoum Coulibaly
Le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat en charge de la défense

Ça fait que, ce que nous prévoyons faire, dès que nous avons une proposition qui vient des grands projets, ce n’est pas parce que dans le budget il est prévu 5 milliards (ndlr, F CFA) pour faire une activité alors qu’avec les grands projets je peux faire la même activité avec 1 milliard ou 2 milliards, je dois réfléchir avant de la faire. Ça fait que le ministère de la défense particulièrement est dans cette logique », a-t-il expliqué.

Avec donc le concours de la direction des grands projets logés à la Présidence du Faso, si l’on en croit le ministre en charge de la défense, tout ce qui a été prévu est en train d’être revu de sorte à avoir « les bons effets ». Tout ce réajustement a eu, des dires du ministre d’Etat, une incidence sur le taux global d’exécution.

« Ça fait que dans l’ensemble globalement où il était prévu d’être à 50% comme nous sommes au semestre, nous nous retrouvons maintenant autour de 35% », a-t-il déclaré. Ces 35%, a-t-il fait savoir, reflètent la réalité de ce que nous vivons, parce qu’il ne s’agit pas d’aller dans une course de vitesse ; nous sommes dans une course de fond.

Lire aussi : Évaluation des membres du gouvernement burkinabè : 56,14% de taux global au premier semestre de 2024 pour Bassolma Bazié

Il a aussi expliqué, compte tenu de la rareté des ressources, qu’il faut judicieusement dépenser. « Les ressources étant un peu rares, il ne sied pas pour nous défense, où tout le monde a un regard sur nous, où tout le monde fait un effort pour mettre à la disposition du combattant ce qu’il y a à faire, que nous soyons à dépenser parce qu’il est prévu qu’on dépense », a-t-il déclaré.

Pour le ministre Coulibaly, l’essentiel, c’est que le soldat qui est au front, puisse être sûr qu’il est habillé de la tête aux pieds, qu’il a les moyens pour vivre, qu’il a les moyens pour se déplacer. De la reconquête du territoire national, le Général de brigade a laissé entendre que contrairement à 2022 où l’on était à une partie contrôlée de 40%, l’on est maintenant autour de 69%. « Les 31%, c’est une zone où il n’y a presque personne », a-t-il dit.

Tambi Serge Pacôme ZONGO 

Burkina 24 

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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