L’UE accorde 5,4 millions d’euros en réponse aux inondations dans les régions du Sahel et du Lac Tchad
Ce financement permettra à nos partenaires humanitaires sur le terrain de fournir une aide immédiate et de répondre aux besoins les plus urgents concernant la nourriture, les abris, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que d’autres services essentiels dans les zones les plus durement touchées.
Le montant sera réparti comme suit :
- Tchad : 1 000 000 €
- Niger : 1 350 000 €
- Nigéria : 1 100 000 €
- Mali : 1 000 000 €
- Cameroun : 650 000 €
- Burkina Faso : 300 000 €
Ce financement vient s’ajouter aux 232 millions d’euros d’aide humanitaire déjà alloués à ces pays depuis le début de l’année. De plus, l’UE et ses partenaires avaient déjà réagi aux conséquences immédiates des inondations au Liberia, en Guinée, au Tchad, au Nigéria, au Niger, au Cameroun et au Mali, grâce à des ajustements rapides des actions en cours et/ou à des contributions au Fonds d’urgence les réponses aux catastrophes (DREF) de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Janez Lenarčič, Commissaire chargé de la gestion des crises, a déclaré : « Des précipitations excessives ont frappé les régions du Sahel et du Lac Tchad avec des impacts sans précédent, déplaçant des millions de personnes et provoquant des souffrances et des dégâts considérables. Nous mobilisons tous les moyens à notre disposition pour venir en aide aux plus vulnérables dans les pays sinistrés, afin qu’ils puissent recevoir l’aide dont ils ont tant besoin. »
Contexte
De nombreuses zones ont été touchées bien plus durement que lors des précédents épisodes d’inondations. Les précipitations exceptionnelles enregistrées au Mali sont les plus importantes depuis 1967. Au Niger, plus d’un million de personnes ont été affectées. Ce chiffre s’élève à 1,5 million de personnes au Tchad, où davantage de pluies sont attendues.
Au Nigéria, les régions du Nord, déjà touchées par une grave crise alimentaire et nutritionnelle provoquée par les conflits, l’insécurité et une forte inflation, sont parmi les plus durement affectées, et la rupture d’un barrage dans la région de Maiduguri a considérablement aggravé la situation. Environ 641 600 personnes seraient désormais déplacées et de nouvelles fortes pluies sont prévues.
Les inondations, combinées à l’absence d’accès aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans toute la région, pourraient entraîner un risque accru de choléra, en particulier dans les zones où cette maladie est endémique.
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