L’Algérie et le Niger veulent accélérer le projet de gazoduc transsaharien
L’Algérie et le Niger veulent mutualiser leurs forces dans le cadre du projet de gazoduc transsaharien. Ce projet devrait permettre à l’Algérie de consolider son influence sur le marché énergétique international.
Les ministres de l’Énergie de l’Algérie et du Niger lors d’une rencontre à Alger, la capitale algérienne, le mardi 1er octobre 2024 ont évoqué la possibilité de faire évoluer les plans du projet de gazoduc transsaharien (TSGP).
En effet, le TSGP vise, comme le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, à expédier du gaz naturel nigérian vers l’Europe en exploitant un pipeline de plus de 4 000 km transitant cette fois par le territoire du Nigeria, du Niger et de l’Algérie.
Il est évalué à hauteur de 13 milliards de dollars et pourrait transformer la dynamique énergétique de la région. Le Niger, comme les autres parties prenantes, mise sur les retombées économiques, qui pourraient soutenir la croissance de son économie prévue pour ralentir à 7,4 % en 2025, contre 10,4 % en 2024, selon des projections de la Banque africaine de développement (BAD).
A l’issue de la rencontre entre l’Algérie et le Niger, des discussions à venir ont été annoncées avec le Nigeria. Ces échanges interviennent alors que des défis énergétiques touchent le marché européen, qui cherche activement des alternatives au gaz russe, notamment en Afrique où des accords dans ce sens se sont multipliés.
Source : AgenceEcofin.com
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina 24
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