Situation estudiantine au Burkina Faso : La FESCI-BF donne sa lecture

La Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a donné sa lecture sur les situations que vivent les étudiants dans les universités publiques du Burkina Faso. C’était lors d’un point de presse animé le jeudi 7 novembre 2024 à Ouagadougou. 

Les retards académiques dans les universités publiques, la restauration, la mobilité des étudiants pour rejoindre les différents campus, la situation du logement, sont, entre autres, les différents points abordés par la Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF).

Selon les conférenciers du jour, cette sortie vise à porter à la connaissance de l’opinion nationale la situation des étudiants dans les universités publiques du Burkina Faso.

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« Pour nous, c’est de prendre l’opinion nationale à témoin de ce qui se passe dans nos différentes universités. La FESCI-BF a toujours entamé des discussions avec les responsables et les autorités pour poser le problème et interpeller en même temps nos autorités de tutelle à la situation qui prévaut dans les écoles et universités au Burkina Faso », a expliqué Thomas Bamouni, secrétaire général national du FESCI-BF.

En matière de solutions pour juguler un certain nombre de problèmes, il y a la suspension des vacances de l’année académique 2023-2024 par le ministère en charge de l’enseignement supérieur. Une mesure saluée par la FESCI-BF.

« La FESCI-BF tient à saluer l’ensemble du corps enseignant, administratif et particulièrement les étudiants pour les sacrifices énormes consentis durant ces deux mois, malgré les conséquences sur leurs calendriers perturbant leurs vacances et certains stages pratiques.

La mesure a permis une avancée significative dans l’exécution des cours, des travaux pratiques pour les filières les plus touchées. Mais malheureusement les insuffisances demeurent toujours», a déclaré Abdoul Razack Sondé, secrétaire à communication de la FESCI-BF.

Pour faire face à ces différents problèmes, les conférenciers invitent les premiers responsables du centre national des œuvres universitaires (CENOU) à la réhabilitation et à la construction de cités universitaires pour augmenter la capacité d’accueil, de veiller à la qualité et la quantité de la nourriture servie aux étudiants.

Egalement, ils ont invité aux gouvernements à la dotation de nouveaux bus pour faciliter la mobilité des étudiants et la suspension des vacances pour juguler les chevauchements des années.

En rappel, la Fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso est une structure syndicale créé en 2013 pour défendre les intérêts des étudiants et élèves.

Amidou OUEDRAOGO

Pour Burkina 24