La Coalition Burkina-Russie réitère son soutien aux Chefs d’Etat de l’AES

La Coalition Burkina-Russie, avec le soutien de l’association russo-burkinabè « African Initiative », a organisé un meeting de soutien aux trois Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce dimanche 24 novembre 2024, à l’arrondissement 6 de Ouagadougou.

« Sans doute, le bonheur des peuples de l’Alliance des États du Sahel (AES) se trouve dans leur combat, et nous devons les soutenir sur tous les plans », a avancé Moussa Sanfo, président de la Coalition Burkina-Russie pour fait comprendre les motivations de la tenue du meeting de soutien à l’endroit des trois Chefs d’État de l’AES.

En effet, selon lui, face aux tentatives de déstabilisation des « apatrides » vis-à-vis des trois Chefs d’Etats de l’AES, il est de leur devoir, en tant que patriotes, de chaque fois appeler à la mobilisation et d’inviter à continuer la lutte de soutien de ces Chefs d’Etat.

Pour Soumaïla Ayo Azenwo, président de l’association russo-burkinabè « African Initiative », la Coalition Burkina-Russie est un partenaire privilégié. « Nous l’accompagnons dans tout ce qui est activités politiques entrant dans le cadre de la sensibilisation et de la mobilisation de la population », a-t-il fait comprendre.

A la jeunesse du Burkina Faso, il a demandé de maintenir encore la dynamique. « Nous sommes en révolution. La lutte va être ardue. Que chacun attache sa ceinture afin que nous puissions arriver à bout », a-t-il déclaré.

Mamounata Kaboré/Zongo, présidente des femmes de la Coalition Burkina-Russie, a encouragé les Chefs d’Etat à poursuivre la lutte de libération pour le bonheur des populations.

« Nous sommes très heureuses de nos trois Chefs d’Etat. Nous sommes présentes pour les encourager à continuer davantage pour que nous puissions vaincre l’ennemi, pour que nos enfants puissent vivre en paix, pour que le Burkina Faso, le Mali et le Niger puissent avancer avec le bonheur », a-t-elle indiqué.

Idrissa Théodore Yaméogo, 1er Vice-président de la délégation spéciale de l’arrondissement 6 de Ouagadougou, a vu la tenue du meeting comme une nécessité.

« Il fallait le faire. Quand quelqu’un travaille, même si c’est pas à ses yeux, il faut le magnifier pour soi-même. Et c’est ce que les jeunes ont pensé à faire. La Coalition Burkina-Russie et African Initiative, c’est une très bonne chose. Et j’invite beaucoup d’autres associations à emboîter leurs pas », a-t-il dit.

Il a par ailleurs invité l’ensemble des associations à suivre la dynamique. Mais avant, de se rassurer de détenir par devers elles leurs récépissés, preuve de leur bonne foi et de leur volonté. « Nous, nous sommes là pour accompagner ce genre d’initiative », a-t-il en somme confié.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24