Sécurité alimentaire : Le CILSS veut s’armer d’un système d’information innovant pour atteindre ses objectifs 

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Le lancement du projet de renforcement et d’innovation des systèmes d’information en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PRISISAN-AOS) a eu lieu le jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou. Cette initiative a pour objectif de favoriser les échanges et le partage d’informations entre les différents acteurs concernés sur les modalités de sa mise en œuvre, mais aussi d’avoir un outil efficace d’aide à la décision contre l’insécurité alimentaire.

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Mettre en place un système d’information harmonisé et efficace pour mieux asseoir une bonne sécurité alimentaire et nutritionnelle, plus qu’un objectif, c’est un sacerdoce pour le PRISISAN-AOS.

De quoi il s’agit ? Le PRISISAN-AOS, c’est le projet de renforcement et d’innovation des systèmes d’information en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PRISISAN-AOS).

Le PRISISAN-AOS découle d’un accord qui a été signé en décembre 2024 entre la Délégation de l’Union européenne (DUE) et le Secrétaire Exécutif du CILSS pour une durée de 5 ans.

L’objectif général du projet est d’améliorer la résilience des systèmes alimentaires face aux risques multifactoriels qui affectent les pays couverts par l’action. Le projet vise également à augmenter la qualité, la transparence, la responsabilité et l’efficacité de ces mécanismes et outils d’information.

Selon le ministre  de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques Ismaël Sombié, représenté par Dr Amadou Dicko, la production inclusive de l’information de qualité pour l’aide à la prise de décision est un élément capital dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et ce, aux fins d’accroître la résilience des populations.

Lire aussi →Résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle : Pour le CILSS, l’heure est à la capitalisation des acquis

Sur cette même lancée, il a indiqué que le projet témoigne d’une réelle volonté des partenaires techniques et financiers à accompagner le CILSS dans la résolution de certains défis majeurs auxquels la région est confrontée. « Il s’agit notamment, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, des effets du changement climatique et plus récemment, des enjeux liés à l’insécurité civile », a laissé entendre Dr Amadou Dicko.  

Dr Amadou Dicko, représentant du ministre en charge de l’Agriculture

Pour le secrétaire exécutif du CILSS Abdoulaye Mohamadou, ce projet était plus que nécessaire, car malgré les acquis, l’analyse de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle réalisée par le CILSS dans les 17 pays de la région a révélé des disparités importantes entre les pays du Sahel et ceux du golfe de Guinée, affectant le fonctionnement régional.  « l’efficacité des dispositifs d’information et de gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle est contrastée d’un pays à l’autre », a-t-il déclaré.

À l’en croire, c’est donc pour atténuer ces disparités que le CILSS et l’Union européenne ont lancé le Projet de Renforcement et d’Innovation des Systèmes d’Information en matière de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRISISAN-AOS). Selon Abdoulaye Mohamadou, le PRISISAN vise le renforcement et l’innovation dans les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel, en Afrique de l’Ouest et au Cameroun.

Dr Abdoulaye Mahamadou, Secrétaire exécutif du CILSS

Marc Duponcel, chargé d’affaires de l’Union européenne du Burkina Faso, a indiqué que l’inauguration de ce projet traduit la détermination de l’Union européenne et de ses États membres à accompagner de façon holistique et efficace le combat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Marc Duponcel, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso

D’une durée de 5 ans, le PRISISAN-AOS a été financé par l’Union Européenne à hauteur de 10 millions d’euros. Ce partenaire historique du CILSS promet ne pas s’arrêter en si bon chemin, et promet poursuivre son accompagnement à travers d’autres chantiers du CILSS.

Hamadou OUEDRAOGO

Djamila WOMBO (stagiaire)

Burkina 24

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