FESPACO 2025 : Bernard Yaméogo retrace la vie de Ouezzin Daniel Coulibaly, figure emblématique de l’histoire africaine

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L’avant-première du film documentaire « Ouezzin Daniel Coulibaly » a été projetée le lundi 24 février 2025 lors de la 29e édition du FESPACO. Réalisé par Bernard Yaméogo, ce documentaire retrace la vie d’un homme engagé qui a consacré son existence à la lutte pour l’indépendance de son pays et du continent africain. Le film est en compétition dans la catégorie documentaire de cette édition.

Dans l’histoire de la Haute-Volta, aujourd’hui le Burkina Faso, son nom résonne à travers tout le continent. Il s’agit de Ouezzin Daniel Coulibaly, né le 5 mai 1909 dans la région de la Boucle du Mouhoun en Haute-Volta et mort le 7 septembre 1958 à Paris.

Homme politique et figure majeure de la lutte pour la souveraineté, il a marqué l’histoire africaine. Dans ce documentaire de 61 minutes, Bernard Yaméogo plonge les cinéphiles dans les différentes luttes menées par cet homme, aux côtés de ses compagnons de lutte.

« Ouezzin Daniel Lazare Coulibaly » a été projetée le lundi 24 février 2025

Selon le réalisateur Bernard Yaméogo, ce film n’est pas seulement une restitution de la mémoire, mais aussi un outil destiné à servir de repère à la jeunesse.

« Je souhaitais faire une restitution de la mémoire de Daniel Lazare Coulibaly et de tous ceux, à l’époque, qui ont porté notre pays sur le chemin de la République. Cette conscience historique est essentielle pour la jeunesse d’aujourd’hui. Sans repères, nous risquons de nous égarer », a-t-il souligné.

Bernard Yaméogo, réalisateur du film documentaire

Le documentaire, qui plonge dans la nostalgie des temps passés, est une véritable source d’inspiration pour de nombreux spectateurs, à l’image de Silué Sita, une cinéphile. « J’ai beaucoup apprécié ce film. Nous, les jeunes, devons nous inspirer des talents passés, des histoires et des valeurs de notre peuple africain pour avancer », a-t-elle exprimé.

Silué Sita, cinéphile et réalisatrice

Le réalisateur a précisé que la production du film a coûté 87 500 000 francs et a nécessité trois ans de travail. Le film sera projeté le 27 février 2025 à 16h à la Mairie centrale de Ouagadougou.

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Soumaïla MALO (stagiaire)

Burkina 24

Rédaction B24

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