FESPACO 2025 : Ça bouge également à la Maison du peuple !

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Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025 bat son plein. Ça bouscule de partout. Dans plusieurs sites de projections et marchés d’expositions, la démonstration de la diversité culturelle est au rendez-vous. « Le marché va bien », « il faut que ça marche. Nous sommes venus du Mali pour ça », « le marché, il n’est pas existant », « On ne va pas se plaindre pour le moment ». Les avis divergent. C’est aussi ça le FESPACO !  

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La Maison du peuple de Ouagadougou, du monde ! Les rues du centre-ville barricadées et sécurisées. Nous sommes bien au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Ce rendez-vous est non seulement pour le cinéma mais aussi pour une rencontre pour la diversité culturelle africaine. À cette 29e édition, le ton est donné le 22 février 2025. Les exposants se battent depuis lors pour les stands.

A la Maison du peuple, Bayas, perles, chapeaux à base de fibres, des habits griffés FESPACO, inondent les lieux. Dès l’approche, « vient prendre ça », « c’est pas cher woh ». Nous voulons donc comprendre. Aller au parfum devient même une nécessité. Parlant surtout de la réussite au niveau des commerçants.

Vous vendez quoi ? Lançons-nous à un stand de Maliens. Ce stand est occupé par Modibo Sidibé de la Société des Fibres du Mali. Sa réponse est claire : la fête est au rendez-vous. « Je vous avoue que notre premier objectif, c’est d’être présents d’abord. C’est déjà atteint.

L’autre c’est de faire en sorte que nos produits aient une grande visibilité », lance Modibo Sidibé, avant de rappeler un manque de visibilité dans les lieux. Avec beaucoup d’espoir, il espère un engouement en cette édition.

«Impressionné par les produits», malgré les prix abordables, le promoteur est sûr que dans les jours à venir, tout va changer. Plus loin, c’est « Maman », nom d’emprunt qui est catégorique. « Logô tēi», il n’y a pas de marché (traduction littéraire du Dioula).

Cette dame de plus de 60 ans est visiblement une habituée du Cinéma panafricain. Pour cette année, elle attend toujours l’arrivée des clients. « Je reste toujours sur ma soif », sont ses premiers mots.

Cependant au niveau du podium et les mets qui vont avec, la fête se passe bien. Les enfants s’amusent, sautent, courent dans les différents endroits de loisirs choisis pour l’édition. Au stand 16 d’Assami Tiemtoré, journaliste, juste à côté du podium, les choses se bousculent. Pas de temps il faut satisfaire la clientèle. De gauche à droite, il faut changer de verre ou envoyer de la boisson. « Serveur » , répond-t-il avec un air joyeux. Preuve que ça va bouger dans ce FESPACO !

L’édition est dans la poche pour ce stand 16, surtout avec beaucoup d’espoir et d’attentes, écoutant son propriétaire. « Pour le moment, le marché est un peu monotone, parce que c’est le début. Il y a l’affluence, les clients viennent un à un. Vu ce qui s’est passé ces deux jours, je crois que la suite sera bonne. Au fur et à mesure le nombre de caisses s’augmentent. On ne va pas se plaindre pour le moment », foi d’Assami Tiemtoré.

Le FESPACO est l’un des plus grands festivals de cinémas en Afrique. Créé en 1969, il se déroule tous les deux ans à Ouagadougou. Cette 29e édition se tient du 22 février au 1er mars 2025, sous le thème « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ».

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24

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