Vivre-ensemble : Une initiative du REPSFECO BF pour un Burkina Faso plus inclusif

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L’association Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Afrique et du Sahel (REPSFECO BF) a organisé une cérémonie de sensibilisation sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble, le samedi 15 mars 2025 à Ouagadougou. 

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Le Réseau Paix et Sécurité des femmes de l’espace CEDEAO a évolué après le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO et a été reformulé sous le nom de Réseau Paix et Sécurité des femmes de l’Afrique et du Sahel (REPSFECO BF) avec une autre vision.

Le REPSFECO BF vise à sensibiliser les femmes et enfants handicapés sur le vivre-ensemble et la cohésion sociale malgré leur handicap. La présidente du REPSFECO, Hadja Fatima Sawadogo, a expliqué que, vu le contexte actuel du Burkina Faso, la vulnérabilité pose problème quand le pays fait face à une situation d’insécurité.

La présidente du REPSFECO, Hadja Fatima Sawadogo

Selon Hadja Fatima Sawadogo, les personnes handicapées sont plus marginalisées et les sensibiliser à la base donne beaucoup plus de portée à la lutte contre l’insécurité. « Ce sont des personnes qui sont touchées, donc c’est pourquoi, quand on les sensibilise, elles ont leur part à jouer dans la société. Raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser cette journée de sensibilisation sur la paix et le vivre-ensemble », a-t-elle souligné.

Sur cette même lancée, elle a expliqué que ce forum consiste à montrer aux enfants handicapés comment se comporter, comment faire la part des choses entre ce qui est bon et ce qui n’est pas bon, et cela permettra donc d’influencer leur comportement. Les personnes handicapées, dira-t-elle, « sont des personnes qui ont les mêmes droits que les personnes non handicapées, elles ont le droit de s’intégrer et de vivre en harmonie ».

Agnès Consaigniga, présidente de l’Association pour l’Épanouissement des Femmes et des Enfants Handicapés du Burkina Faso (AEFEH BF), a, au nom des femmes et enfants handicapés, témoigné sa reconnaissance pour cette initiative.

Agnès Consaigniga, présidente de l’Association pour l’Épanouissement des Femmes et des Enfants Handicapés du Burkina Faso (AEFEH BF)

« Je tiens à féliciter le REPSFECO BF pour cette démarche, et le dévouement envers les personnes handicapées. Nous sommes tous pareils, il n’y a pas de supériorité ni d’infériorité entre personnes handicapées et non handicapées. Que tu sois né avec un handicap ou qu’il soit dû à une maladie, nous devons l’accepter et utiliser notre handicap comme une force. Le handicap n’est pas une fin en soi », a-t-elle déclaré.

Anne Marie Konombo, une des personnes handicapées de l’AEFEH BF, a exprimé son ressenti après cette activité. « La sensibilisation m’a beaucoup touchée. Elle montre que nous devons bien sensibiliser nos enfants sur le vivre-ensemble et la cohésion sociale pour qu’ils puissent devenir les Hommes de demain. C’est le manque de savoir-vivre qui fait que le pays est dans cette situation », a-t-elle laissé entendre.

Anne Marie Konombo, une des personnes handicapées de l’AEFEH BF

Elle poursuit en disant que, « nous, personnes handicapées, nous remercions beaucoup les initiateurs de cette activité, pour les éclaircissements apportés aujourd’hui, surtout lors de ce théâtre. Que Dieu leur donne la force pour qu’ils continuent d’éclairer la population sur la cohésion sociale, surtout entre personnes handicapées et personnes normales ».

Le REPSFECO BF est une association internationale et que le siège se trouve à Dakar. Pour cette nouvelle réforme depuis 2023, ils sont à leur première activité de sensibilisation sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Aurelle KIENDREBEOGO et Djamila WOMBO (Stagiaires)

Burkina 24

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