Filles de Chibok : Des parents indignés
Des parents des 21 filles de Chibok libérées par Boko Haram ont partagé, ce mardi 27 décembre, leur indignation sur la façon dont la visite de Noël s’était déroulée au domicile d’un député à Chibok, dans le Nord du pays.
Le père d’une des filles a confié à la BBC qu’après avoir pris une photo avec sa fille, des éléments de la sécurité l’ont saisi par l’épaule et lui ont arraché son téléphone, lui intimant l’ordre de supprimer toutes les photos prises.
« Je lui ai dit que je prenais une photo avec ma fille qui a été absente pendant plus de deux ans. Il m’a répondu que ce n’était pas son affaire et il a supprimé toutes les photos, y compris d’autres photos qui n’ont pas été prises sur place », a expliqué le père vexé.
Les ex-otages ont été emmenées à la maison d’un député à Chibok pour être réunies avec leurs parents, mais elles n’ont toujours pas été autorisées à regagner leurs domiciles.
« Je ne peux pas croire que ma fille soit venue si près de chez elle, mais qu’elle ne puisse pas rentrer à la maison », a déploré un autre parent, ajoutant que « certains de ses frères et sœurs ne l’ont pas encore vue et ils se demandent si elle a été vraiment libérée ».
Pour lui, « il n’y a aucune raison de les amener à Chibok seulement pour être enfermées dans une autre prison, soulignant qu’elles n’ont pas pu aller à l’église le jour de Noël ».
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source: BBC Afrique
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