Côte d’Ivoire: Des « démobilisés » bloquent des accès à Bouaké et Korhogo

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Les accès des villes de Bouaké (Centre-nord) et de Korhogo (Nord) ont été bloqués ce lundi 22 mai par des ex-soldats démobilisés. Ces derniers réclament la bagatelle de 12 millions de F CFA à l’instar des mutins qui ont secoué le pays la semaine dernière.

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A Bouaké, deuxième grande ville du pays et ancienne base de la rébellion ivoirienne, le corridor sud d’entrée de la ville a été assiégé par les démobilisés priant manu militari la police et la gendarmerie de quitter les lieux. Après quoi, ils ont empêché la circulation sur cette voie internationale et qui est en est la principale du pays.

Le porte-parole du mouvement, Diomande Megbe, a confié a l’AFP, attendre le coup de fil de soit « le président (ivoirien Alassane) Ouattara, le ministre de la Défense (Alain-Richard Donwahi) ou le chef d’état-major (Touré Sekou) », condition pour qu’ils libèrent les lieux.

A Korhogo, une cinquantaine de démobilisés ont suivi le mouvement en prenant le contrôle de l’entrée nord de la ville.  Selon Issouf Ouattara, au nombre des démobilisés, ils réclament tout comme les militaires mutins, leurs « primes de guerre (rébellion) au président Ouattara », a-t-il indiqué.

Un mouvement similaire a été tué dans l’œuf à Abidjan, la capitale économique ivoirienne où une cinquantaine de démobilisés ont essayé de bloquer l’entrée nord de la ville, les polices les ayant contraints à battre en retraite.

Les démobilisés (dont le nombre est estimé à environ 6.000 à travers le pays) sont d’anciens rebelles qui, contrairement aux mutins, n’ont pas été gardés dans l’armée.

Lors de la mutinerie de la semaine dernière, un démobilisé avait été tué à Bouaké par les soldats révoltés qui estimaient que les revendications des démobilisés nuiraient à la prise en compte de leurs revendications financières.

Les démobilisés crient à l’injustice face au traitement de faveur dont ont bénéficié les soldats mutinés qui selon Diomande Megbe ont perçu 17 millions (12 millions de F CFA prévus pour cette année 2017 et 5 millions de F CFA en 2014), tandis qu’eux les soldats des premières heures de la rébellion en sortent bredouille.

« On ne veut pas des projets, on veut l’argent« , ont fait savoir les démobilisés face aux promesses du gouvernement ivoirien de la mise en place de projets à leurs bénéfices.

Les démobilisés réclament « 18 millions de F CFA de primes » soit 6 millions de plus que les soldats mutins.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

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