Ramadan 2019 : Un parfum  de « Sissè Pari » sur Bobo

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Dans la ville de Bobo-Dioulasso, les fêtes  riment avec  rôtis de volaille. Grâce à « Sissè Pari »,  les ménages aux revenus modestes ne sont pas en marge des buffets fastes. Flash sur une tontine atypique à l’occasion  du Ramadan 2019.

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Lundi 3 juin 2019, il est 10h GMT à Farakan, quartier situé au centre-ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Comme les autres organisatrices de « Sissè  Pari » ou Tontine du poulet, Awa Cissé revient de la ferme à bord d’un tricycle chargé de volaille.

En quelques minutes, les cages de poulets sont vidées dans sa cour. « Je viens de récupérer les poulets dûs à mes souscripteurs. L’opération Sissè Paris a commencé  depuis deux mois. Elle consiste à  cotiser quotidiennement 100 francs CFA par tête de poulets. La veille de la fête, chacun reçoit ce qu’il a misé », explique-t-elle.

Tandis que Awa Cissé s’attèle à faire livrer les poulets aux vendeuses du marché, d’autres souscripteurs viennent chercher leur part à la maison. « Depuis que j’ai adhéré à cette tontine, mes enfants ne lorgnent plus les marmites des voisins. Parce que tout compte fait, nous avons ce qu’il faut pour dresser des buffets autrefois réservés aux seules familles aisées », se réjouit Bintou Traoré.

Une aubaine pour les organisatrices

Le revers des beaux jours de fête, c‘est surtout les nombreuses dépenses qui stressent certains parents. De l’achat des vêtements aux frais des coiffures en passant par les autres commodités, certains parents ne savent pas où mettre de la tête. C’est tout l’intérêt de la tontine du poulet qui permet un mode de paiement souple. « La femme qui apporte la volaille soulage son mari. Ça le rassure qu’il n’est pas seul », renchérit Orokia Sanou.

En dehors de la présence de quelques rares hommes sur la liste des souscripteurs, Sissè Pari est surtout une affaire des femmes. En une dizaine d’années d’existence, les rênes de cette activité sont tenues par l’autre moitié du ciel. «  Nous engrangeons un bénéfice de  250 francs par poulet. », confie Awa Cissé qui attend un intérêt de 25 000 francs sur ses cent têtes de poulets.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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