1er CASEM 2022 du MESRSI : La lutte contre la radicalisation des étudiants au cœur des échanges

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Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a tenu la première session de son Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM) de l’année 2022, ce mardi 31 mai 2022, à Ouagadougou. Cette rencontre a été placée sous le thème « Faire des Instituions d’enseignement Supérieur et de la Recherche, des canaux de prévention de la jeunesse estudiantine contre l’enrôlement à l’extrémisme violent et la radicalisation au Burkina Faso».

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Pour cette première rencontre annuelle des acteurs du ministère en charge de l’enseignement supérieur, les échanges vont consister à trouver des solutions pour éviter la radicalisation des étudiants, comme l’a annoncé le thème.

Selon le ministre en charge de l’enseignement Supérieur, Frédéric Ouattara, parmi les rangs des groupes terroristes, font malheureusement partie des étudiants qui ont rejoint le groupe pour  plusieurs raisons. C’est pourquoi ce CASEM entend se pencher sur la question afin de trouver une solution à ce processus.

« Conformément au thème qui a été annoncé, notre objectif aujourd’hui c’est de parler de comment est-ce qu’en dehors des contextes militaires, les universités et centres de recherches peuvent contribuer au mieux à partir des échanges qui vont se dérouler et trouver des solutions endogènes à notre problème. Cela afin d’éviter que nos étudiants rejoignent ces groupes armés », a expliqué Frédéric Ouattara.

Outre cet aspect, les acteurs du ministère, avec ses partenaires techniques et financiers  ont passé au peigne fin, au cours de ce premier CASEM,  les performances du secteur de l’année écoulée et ont proposé des perspectives pour l’année en cours.

Au titre des acquis, le ministère a engrangé des résultats globaux qui tournent autour 79 à 80% toujours selon les propos du ministre. Des résultats qu’il a jugés satisfaisants au regard de la situation du pays. Cependant, il a insisté sur le travail qui reste à abattre notamment le problème des infrastructures, le retard académique à rattraper, etc.

«  Il sera essentiellement question de regarder comment faire pour rattraper ce retard et surtout doter les universités de moyens physiques et financiers pour permettre de recruter des enseignants afin d’étoffer la masse physique », a ajouté Frédéric.

 Le ministre en charge de l’enseignement Supérieur, Frédéric Ouattara

C’est donc à ce propos qu’il a appelé ses collaborateurs à tenir des échanges riches et des examens sans complaisance car a-t-il conclu « c’est sur ces conclusions que le ministère va se baser pour jouer son rôle dans le développement de notre pays. Je souhaite donc plein succès aux travaux ».

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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