La quatrième session du Comité de pilotage du programme BENKADI s’est tenue à Ouagadougou
Le Jeudi 9 juin 2022, s’est tenue la quatrième session du comité de pilotage du programme Benkadi, dans la salle de conférence du Secrétariat Permanent des ONG (SPONG). Les travaux se sont déroulés sous la présidence de Christelle Mavalow KALHOULE, Présidente du Conseil d’Administration du SPONG, en présence des membres statutaires, techniques et des observateurs. Il s’agit de faire le bilan de la première année 2021 et formuler des orientations pour la suite du programme.
Démarré officiellement en mai 2021, le programme « Benkadi » est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile composé de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCIB), de la Convention Civile de la Société Ivoirienne (CSCI), du Secrétariat de Concertation des ONG nationales du Mali (SECO-ONG) sous le leadership du SPONG au Burkina Faso.
Pour réussir un tel programme, dont la gestion est axée sur les résultats, un cadre d’échange, d’arbitrage et surtout d’orientation stratégique par des décisions éclairées est nécessaire.
Quatrième session du comité de pilotage
C’est en réponse à ce besoin stratégique et organisationnel que se tient la quatrième session du comité de pilotage (COPIL) à Ouagadougou en présence des différents acteurs. La présidente du comité de pilotage Christelle Mavalow Kalhoulé affirme que cette quatrième rencontre sera l’occasion de faire le point sur les avancées du programme, rendre compte des activités réalisées, capitaliser les expériences, formuler des orientations allant dans le sens d’un meilleur pilotage du programme. A l’ouverture, la présidente de la cérémonie par ailleurs présidente du COPIL a invité les membres à s’investir pour l’atteinte des objectifs visés par le projet.
« Il s’agit maintenant de consolider ces progrès par des actions continues ainsi que par la mise en œuvre de stratégies intégrées pour la création d’un environnement durable débarrassé des déchets et des pollutions de toutes natures », confie-t-elle.
La première année de mise en œuvre de ce programme consistait au démarrage, selon Sylvestre Tiemtoré, directeur régional du programme ‘’Benkadi’’, à la mise en place effective des équipes dans les pays d’intervention et à travailler sur les études de bases pour avoir les situations de référence afin de mesurer l’impact du programme.
« Quand nous parlons de vulnérabilité des populations face au changement climatique en lien avec les politiques publiques, il s’agit de voir à quel niveau en sommes-nous avec la participation des jeunes, des femmes, des personnes handicapées par rapport aux politiques publiques en lien avec l’environnement et les changements climatiques. Comment les organisations de la société civile participent-elles au processus de prise de décision ? », dit-il.
Corriger les situations marginalisées
Pour lui, la plupart des organisations de la société civile, les jeunes, les femmes, et les personnes en situation d’handicap ne sont pas suffisamment impliquées comme il se doit dans le processus de planification et d’exécution des politiques publiques liées aux changements climatiques.
« C’est ce genre de situations marginales que nous voulons corriger. Et le programme agit sur les processus de façon à améliorer de façon durable la prise de textes, leur relecture afin que les différents acteurs soient dans de bonnes conditions pour renforcer leur résilience face aux changements climatiques », conclut-il.
Le ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, partenaire financier du programme Benkadi affirme que le programme ‘’Benkadi’’ a été financé par le gouvernement néerlandais pour la période de 2021-2025 dans le cadre du programme « Power of Voices ».
Le représentant du ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, Jeroen Kelderhuis, laisse entendre qu’ils doivent gagner contre le changement climatique et faire de choses concrètes pour les populations de ces régions.
Il faut noter que le programme ‘’ Benkadi’’ qui signifie ‘’travailler ensemble dans la même direction’’ en langue bambara couvre 4 pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali avec un budget estimé à 21.658.102 euros.
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