Affaire des 46 soldats ivoiriens : Les regards désormais tournés vers Koulouba

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Le Mali avait jusqu’au 1er Janvier 2023 pour libérer les 46 militaires ivoiriens, accusés par Bamako d’être des mercenaires. Cette injonction n’ayant pas fait ses effets sur Bamako alors que la date est désormais passée et que les 46 soldats ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle, l’organisation sous-régionale ne compte pour autant pas sanctionner le Mali.

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Des diplomates travaillant au sein de la Cédéao sont unanimes que dans l’immédiat, il n’y aura aucune sanction de l’organisation sous-régionale contre le Mali.

Le fait que les autorités de Bamako, pour juger les 46 militaires, ont convoqué une Cour d’assises spéciale avant la fin de l’ultimatum de la Cédéao alors qu’elles pouvaient attendre encore plusieurs mois est selon les officiels de la Cédéao la preuve que le Mali a tout de même prêté une oreille attentive au message de l’organisation sous-régionale.

Ajouter à cela, la signature récente d’un mémorandum entre les autorités maliennes et ivoiriennes  donne également de l’espoir pour la suite. Ce n’est donc pas le moment de créer de nouvelles tensions, selon RFI.

Les regards sont donc désormais tournés vers Koulouba, siège du palais présidentiel de Bamako, où une éventuelle grâce présidentielle pourrait être décidée sous la médiation du Togo

Les avocats de la défense pour, leur part, ont dès la fin du procès déposé au greffe de la Cour d’appel un acte de non-pourvoi afin d’attester qu’ils renoncent à exercer toute voie de recours et ce, pour ne pas ralentir le processus qui pourrait conduire à une grâce présidentielle.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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