Les acteurs de la publicité en conclave à Ouagadougou

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La publicité est au cœur d’une réflexion entre les acteurs du secteur et les premiers responsables de la mairie centrale de Ouagadougou sous l’initiative de l’agence de développement économique urbain, ce mercredi 13 mars 2024. 

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Pendant 48 heures les publicitaires avec la mairie centrale de Ouagadougou réfléchiront ensemble sur non seulement comment assainir le secteur de la publicité mais aussi instituer un cadre de dialogue permanent entre les acteurs et la mairie de Ouagadougou.

Pour le président de la délégation spéciale, Maurice Konaté, cette rencontre est une occasion pour la mairie et les acteurs publicitaires de se retrouver ensemble afin de regarder dans la même dimension pour offrir à la population des publicités saines.

«Beaucoup de gens ignorent des règles qui encadrent ce secteur. Dans la ville, souvent on voit des publicités qui rament même à contre-courant de la réalité », a-t-il dit tout en notant la nécessité d’assainir ce milieu.

Il a déploré le fait qu’il y a des acteurs qui paient des impôts et taxes mais qui souvent font face à une concurrence déloyale. «Quelqu’un se lève du jour au lendemain, il a une activité, il balance dans la ville de Ouagadougou souvent même sur des supports qui ne sont pas adaptés à son message. Tout ça, nous allons voir ensemble main dans la main surtout dans le dialogue », a-t-il ajouté.

Insistant sur le dialogue, Maurice Konaté a souhaité l’instauration d’un cadre de dialogue permanent afin de permettre une complicité saine entre les acteurs de la publicité et la mairie de Ouagadougou.

Le président de l’association des publicitaires et associés, Salif Sanfo a, quant à lui, laissé entendre qu’il était de bon ton que les acteurs publicitaires et la mairie de Ouagadougou s’asseyent et discutent ensemble des problèmes qu’ils rencontrent pour essayer de trouver des solutions idoines et pérennes.

«Vous savez malheureusement parmi nous, il y a des brebis galeuses (…) Aujourd’hui, il est temps pour nous de nous asseoir pour égrener tous les problèmes mais pas pour seulement faire la litanie des problèmes, mais surtout à chaque problème proposer des solutions pérennes », a-t-il soutenu.

Selon Salif Sanfo, si l’on veut que le secteur publicitaire soit un secteur économique viable, l’assainissement du milieu est alors primordial. «Lorsqu’on a des entreprises fantômes qui ne paient ni impôt, et qui n’emploient pas, qui favorisent l’anarchie, c’est difficile de construire dans l’anarchie. Le respect de la loi 080 et son décret d’application, le respect des règles d’assainissement de ce domaine qui génèrent déjà malgré des difficultés plusieurs centaines de millions pour la mairie et pour l’entreprise », a-t-il relevé.

Rosalie Kaboré, directrice générale a.i de l’agence de développement économique urbain a, pour sa part, indiqué que cette rencontre revêt un grand intérêt du fait qu’elle offre une occasion favorable aux différents acteurs d’échanger sur leurs problèmes.

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