La Fondation BE NËËRE et Giants of Africa impulsent le leadership féminin au Burkina Faso

Ouagadougou a accueilli une Journée Communautaire d’Autonomisation des Femmes le samedi 26 juillet 2025. Organisé par la Fondation BE NËËRE For A Cause et Giants of Africa, cet événement panafricain a offert à de jeunes Burkinabè (15-19 ans) une expérience unique. Au programme : ateliers sur le leadership, la confiance en soi, les droits, un match de basketball et du réseautage.
La Journée Communautaire d’Autonomisation des Femmes, un événement co-organisé par la Fondation BE NËËRE For A Cause et son partenaire Giants of Africa. Cette initiative, qui s’est déroulée simultanément dans 19 autres pays africains, vise à outiller des jeunes filles burkinabè de 15 à 19 ans pour qu’elles deviennent les leaders de demain.
La journée a pour objectif de renforcer le leadership, la confiance en soi et la connaissance des droits des filles. Au programme, des ateliers interactifs, et une session de réseautage solidaire entre jeunes femmes engagées.

Larios Hounkpevi, Vice-président de la Fondation BE NËËRE For A Cause, a souligné l’ambition de l’événement. «Le but est de donner à ces jeunes femmes, jeunes filles, des capacités de leadership pour s’autonomiser dans la société, à l’école, à l’université et partout où elles seront», a-t-il déclaré.
Stéphanie Sanou, consultante et formatrice présente pour animer les ateliers, a mis en lumière les défis auxquels les jeunes filles sont confrontées. Pour elle, l’atelier vise à leur «permettre de reprendre confiance en soi et de connaître surtout les droits fondamentaux, et également de les encourager à s’engager au sein de la communauté».

Parmi les participantes, Oumaïma Dabo a témoigné de l’impact de cette journée. «La formation ça nous permet d’apprendre sur le leadership, les droits fondamentaux des jeunes filles dans le pays et partout», a-t-elle affirmé.

Elle a également apprécié l’opportunité de créer un lien de partage de connaissances et de se créer un réseau pour le futur. D’ailleurs, Oumaïma Dabo a exprimé sa détermination à mettre en pratique ce qu’elle a appris. «Je pense bien intégrer une association, premièrement, et m’impliquer vraiment. Faire ressortir les capacités que j’ai», a-t-elle dit.
La Fondation BE NËËRE, est une organisation qui œuvre dans les domaines de la santé, de l’éducation et du soutien à l’entrepreneuriat féminin, ainsi que pour l’enfance. Pour, Larios Hounkpevi, il y a nécessité de former ces jeunes filles à l’autodétermination, car dit-il, «il y a des notions qu’on n’apprend pas forcément à l’école, mais qui sont utiles pour la vie».
Akim KY
Burkina 24





