A Ouaga, les filles sont « class » sur leurs motos !

« Rouler à moto », un acte posé avec art et dextérité par la « go Ouagalaise », est un fait marquant pour certains étrangers de la sous-région en visite à Ouagadougou, la capitale des deux roues.

« Wouaahhh ! Des filles qui font de la moto ! », « C’est trop chou ! », « Regardes cette fille avec son jean ! », « Quelle belle position sur la moto ! » « Ohhh, que c’est tout mignon ! ». Ces exclamations et compliments sont celles d’un groupe de cinéastes gabonais stupéfaits de voir des filles qui font de la moto dans la capitale burkinabè.

Nul n’est prophète chez soi !

C’était en février 2013 pendant le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)  non loin du rond-point de la bataille du rail. C’est Rita Boulingui, une étudiante gabonaise en master II en management de l’environnement et du développement durable dans une université de la place qui nous a donné cette information car, dit-elle, « j’étais ce soir-là, dans le véhicule de la délégation gabonaise ».

« Class » mais risqué, selon une Gabonaise

« Etonnement » et « admiration » étaient les sentiments qui les animaient puisqu’ils étaient à leur première venue au Burkina Faso. Mais, l’étudiante qui est maintenant à sa cinquième année à la capitale des deux roues était habituée à voir cela.

Néanmoins, elle a confié que  les filles sont très « class » sur leurs motos même si c’est un acte de « courage » et un « grand risque » que ces « gos Ouagalaises » prennent en roulant à moto. Chez elle, à Libreville, ce sont les transports communs qui marchent. La capitale burkinabè, Ouaga la belle, peut donc se vanter de ses filles parées de leurs fringues qui roulent à moto avec une dextérité et un art qu’elles seules connaissent le secret !

Wendyida Germaine KERE

Pour Burkina 24