Burkinabè de France: Rester solidaires et exemplaires
La salle des fêtes et le hall d’accueil de l’ambassade du Burkina Faso à Paris ont refusé du monde, en ce jour 19 janvier. Malgré l’heure inhabituelle, la communauté burkinabè, les amis et partenaires du Burkina Faso, n’ont pas marchandé leur présence, pour sacrifier à la tradition de présentation des vœux. Il faut dire que l’occasion est une opportunité de retrouvailles pour une communauté éparpillée à travers toute la France.
Ponctuel comme une horloge suisse, c’est donc à 16h comme prévu que l’ambassadeur Eric Y. Tiaré descendra dans la salle, pour le début de la cérémonie. C’est une marque du nouveau locataire du 159, Boulevard Haussmann, que la ponctualité soit une valeur partagée.
Deux actes ont jalonné la cérémonie du jour : la décoration de citoyens burkinabè et français, et la présentation des vœux.
Campant le contexte des décorations, le Ministre Conseiller, Sibiri Michel Ouédraogo a souligné que « la célébration de la fête nationale, a toujours été l’occasion de distinguer des fils et des filles du Burkina, ainsi que des amis ».
Au nom du Président du Faso, 12 personnalités ont reçu des mains de l’ambassadeur Tiaré, des distinctions dans l’ordre national, dans l’ordre du mérite et dans la médaille d’honneur des sapeurs pompiers.
A l’issue des décorations, et pour entamer la cérémonie des vœux, l’honneur est revenu au doyen Hamidou Ouédraogo, de sacrifier à la tradition toute burkinabè, qui consiste à donner la parole à l’aîné. Du haut de sa sagesse, il a souhaité que l’année 2014 raffermisse la santé et le bonheur des toutes celles et tous ceux qui ont eu le privilège de traverser l’année 2013.
A sa suite, et au nom de la communauté burkinabè, le coordonnateur des délégués CSBE, Sibiri Nabaloum, a salué « la mobilisation de la communauté burkinabè à la cause nationale, et son élan de solidarité lors des moments heureux et douloureux »
Il a souhaité, entre autres, que les préoccupations relatives au titre de séjour et à l’acquisition d’une maison de la culture du Burkina soient prises en compte par les autorités burkinabè. Il a aussi émis le souhait que la fête nationale soit formellement commémorée à bonne date en France. Puis, il a invité la communauté à rester mobilisée et à prier pour une paix durable au Burkina Faso et dans le monde.
En réponse, Eric Y. Tiaré a remercié la communauté pour les souhaits formulés à l’endroit de sa personne, de sa famille et de ses collaborateurs, et des autorités du Burkina Faso. Répondant aux préoccupations émises, il soulignera que dans le cadre de la mise en œuvre de la SCADD, tous les fils du pays, dont ceux de la diaspora, sont mis à contribution. Avec l’organisation annoncée pour cette année, du forum des burkinabè de l’étranger, et l’érection de la maison du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Eric Tiaré relèvera les dispositions qui pourraient être envisagées pour la diaspora de France.
Pour la maison du Burkina en France, la réflexion qui avait déjà été engagée sous ses prédécesseurs, sera poursuivie et affinée, avec le concours de tous. Au sujet du forum des burkinabè de l’étranger, Eric Y. Tiaré n’a pas manqué de prendre bonne note de l’initiative prise par un groupe de personnes, d’organiser les états-généraux des burkinabè de France, espérant que « les conclusions de leurs réflexions permettront d’une part, une meilleure cohésion, entente, insertion et un mieux-être des burkinabé d’ici et d’autre part, une contribution plus conséquente au développement socio-économique de notre pays »
Abordant la situation politique nationale, l’ambassadeur Tiaré a salué, comme à la juste valeur relevée par le gouvernement, l’esprit républicain dans lequel l’opposition, emmenée par le Chef de file, a organisé la marche de protestation du 18 janvier dernier à Ouagadougou. Il a souhaité que l’esprit de maturité de la classe politique nationale prédomine toujours à toute action, et invité l’ensemble les agents diplomatiques à rassurer les partenaires techniques et financiers que les acquis multiformes du Burkina Faso seront préservés. Dans ce sens, le gouvernement a « pris note des attentes et assuré de sa bonne disposition au dialogue dans le cadre républicain, la tolérance et le respect des différences politiques » soulignera l’ambassadeur.
Le souhait de la communauté de voir célébrée à bonne date la fête nationale est une préoccupation partagée par l’ambassadeur, qui a déjà mis en place un comité chargé de mener la réflexion dans ce sens.
Terminant ses propos, Eric Tiaré a salué l’exemplarité de la communauté burkinabè, qui a toujours su préserver l’image de marque du Burkina Faso, « un pays où règne un climat de paix et de cohésion sociale, un pays optimiste, qui avance »
Romain Auguste BAMBARA, attaché de Presse
Ambassade du Burkina Faso à Paris
www.ambaburkina-fr.org
www.facebook.com/ambabfparis
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