Economie mondiale: l’Afrique maintient sa forte croissance
La région Afrique maintient sa forte croissance économique et affiche de bonne perspectives. C’est la principale conclusion d’un rapport publié par la Banque mondiale. L’institution a animé une vidéo conférence ce lundi qui a permis aux journalistes de 27 pays de mieux cerner la teneur du nouveau rapport Africa’s Pulse, en échangeant avec ses auteurs.
Selon la Banque mondiale « en 2012, environ un quart des pays d’Afrique ont connu une croissance supérieure ou égale à 7 % et un autre groupe de pays africains, notamment la Sierra Leone, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Liberia, l’Éthiopie, le Burkina Faso et le Rwanda, figure parmi les pays qui connaissent la croissance la plus rapide au monde ».
La région a également accomplit « des progrès appréciables » dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et pourra les atteindre peu après 2015, constate soutient Punam Chuhan-Pole, coauteur d’Africa’s Pulse et économiste principale pour la région Afrique de la Banque mondiale.
Les perspectives données dans le volume 7 du rapport Africa Pulse, une analyse semestrielle des enjeux façonnant les perspectives économiques de l’Afrique, sont bonnes pour la région. « La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait atteindre plus de 5 % en moyenne en 2013-2015, et la région continuera de figurer parmi les régions enregistrant la croissance la plus rapide au monde » indique le rapport.
Cette croissance au-dessus de la moyenne mondiale est attribuée par Africa’s Pulse aux prix mondiaux élevés des matières premières et à l’augmentation des dépenses de consommation sur le continent, mais aussi à la découverte et l’exploitation par plusieurs pays de ressources minières. Le rapport prévoit d’ailleurs qu’en 2020, « seuls quatre ou cinq pays de la région ne seront pas impliqués dans une exploitation minière d’une sorte ou d’une autre ».
La grande question reste comment cette forte croissance peut réduire la pauvreté sur le continent. Car, admet le rapport Africa’s Pulse, « la croissance impressionnante de l’Afrique n’a pas suffisamment réduit la pauvreté ». En dehors de quelques rares pays, le recul de la pauvreté dans plusieurs autres « a accusé un sérieux retard par rapport à la croissance » a relevé Shanta Devarajan, économiste en chef pour la région Afrique de la Banque mondiale et auteur principal du nouveau rapport.
Pour le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, cité dans un communiqué de presse, « une augmentation considérable de la productivité énergétique et agricole est indispensable afin d’améliorer la qualité de la vie des Africains et réduire la pauvreté de manière significative sur l’ensemble du continent ».
Justin Yarga
pour Burkina 24
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