Mise en place du Sénat : Ils étaient nombreux à dire « non » à Ouagadougou
Les populations de Ouagadougou sont sorties en nombre important pour dire « non » à la mise en place du sénat dans l’après-midi de ce 21 mai 2013 devant le siège du Chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP-B).
Ce 21 mai 2013 est la date du vote de la loi organique du sénat au Burkina. L’opposition politique burkinabè, réunie derrière son chef de file, avait signifié sa désapprobation à Kombissiri et avait lancé un appel à mobilisation ce 21 mai 2013 pour signifier ce refus.
L’appel a relativement eu du succès car l’avenue du président Maurice Yaméogo, au sud du Premier ministère, abritant le siège du CFOP-B était pleine cet après-midi de mardi. « Mais ce n’est pas une marche », a expliqué Zéphirin Diabré aux manifestants qui voulaient déferler sur l’Assemblée nationale où se déroulait la session qui allait entériner la susdite loi.
« C’est une conférence de presse organisée par les députés des groupes parlementaires ADJ (Alternance-Démocratie-Justice) et UPC (Union pour le progrès le changement) pour expliquer aux journalistes les raisons de leur boycott du vote et nous avons pensé qu’il serait bien qu’ils viennent et comprennent la question du sénat ».
Aux environs de 17h en effet, les députés des deux groupes parlementaires sont arrivés de l’hémicycle sous les ovations des manifestants qui criaient « non au sénat ». S’en est suivie la conférence de presse où Ibrahim Koné du groupe ADJ a lu une déclaration commune aux deuxgroupes parlementaires, justifiant leur boycott de la plénière.
Dans cette déclaration, le député a rappelé les raisons de ce qui est maintenant devenu « l’appel de Kombissiri ». La première des raisons principales est que le sénat, l’un des points consensuels du CCRP, ne l’est plus car « il y a maintenant des fissures dans la majorité présidentielle », indique Ibrahim Koné, désignant l’ADF-RDA, et « même au sein du CDP », croit-il savoir.
L’autre raison, en plus du caractère budgétivore de la future institution ( 6 milliards de F CFA par an) inadmissible avec les priorités sanitaires, d’éducation et d’emploi, est que le sénat cache mal, de l’avis des députés de l’opposition, l’ambition de modifier l’article 37 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs.
Mais l’opposition ne compte pas s’arrêter au boycott et au meeting de ce 21 mai 2013. Louis Armand Ouali du groupe UPC déclare en effet que les voies légales seront utilisées, notamment la voie judiciaire. Mais pas seulement, puisque dans la déclaration officielle de l’opposition, Ibrahim Koné indique que « l’opposition politique demande (…) à tous les Burkinabè qui adhèrent à la cause (…) à se tenir prêts à rester à l’écoute pour les mots d’ordre à venir ».
Le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a, lui, lancé ceci aux manifestants : « Restez à l’écoute ! Dans le courant du mois de juin, il y aura un mot d’ordre pour quelque chose d’important. Commencez à ranger vos chaussures. Nous allons marcher dans ce pays-là ! »
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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Non!au senat budjetivore.6milliard,trop c’est trop. On a autre chat a fouetter que de penser a la creation du senat. Sante precaire,ecole sous paillotte,probleme d’eau on en parle pas.Non!c’est bon.MetTez cette somme dans un autre domaine autre que votre ventre. Chienna
Tous pour la mobilisation. L’heure a sonn? de montrer ? l’opinion publique que le peuple Burkinab? est maintenant mature pour prendre en main sa propre destin?e. Non au S?nat!!!!
Pauvre Faso !
en effet il nous faut des actions fortes d?sormais. nous restons ? l’?coute pour le mot d’ordre de juin.
on n’est pa d’accord pour le senat.les vieux dinosaur
Yes we can !