Lutte contre la torture : Amnesty international lance une nouvelle campagne mondiale
Amnesty international lance une nouvelle campagne de lutte contre la torture à l’échelle mondiale. Elle fait suite à la convention ratifiée en 1984 par 155 Etats des Nations Unies contre la torture. A cette occasion, les responsables de Amnesty international Burkina Faso (AI/BF) comptent mener un certain nombre d’activités, selon la conférence de presse organisée ce 13 mai 2014 à Ouagadougou.
La conférence de presse organisée ce 13 mai par Amnesty international Burkina Faso visait à lancer la campagne mondiale de lutte contre la torture. 30 ans après la ratification de la convention par 155 pays des Nations Unies, la torture continue d’être pratiquée dans le monde entier.
« Cette convention signée depuis 30 ans n’a pas permis de mettre fin à la torture. Un sondage que Amnesty International a mené dans 141 pays, il ressort que à peu près 2/3 des populations du monde entier ont des raisons d’avoir peur que la torture soit pratiquée », a expliqué Yves Boukary Traoré, directeur de AI/BF.
Christian Ouédraogo, coordonnateur campagne et action, a ajouté que les décharges électriques, les passages à tabac, les viols, les humiliations, les exécutions, les brûlures et la privation de sommeil, continuent d’être le vécu quotidien de beaucoup de personnes dans le monde entier.
Ce problème jugé suffisamment grave pour attirer l’attention de Amnesty international est à la base de la présente campagne, selon Yves Boukary Traoré.
Cette campagne va se pencher particulièrement sur cinq pays où elle juge que la torture est monnaie courante. Il s’agit du Mexique, des Philippines, du Maroc, du Nigeria et l’Ouzbékistan.
Les rapports substantiels contenant des recommandations spécifiques pour chacun de ces pays vont être réalisés au cours de cette campagne.
Au Burkina, diverses actions seront menées durant cette campagne. En effet, selon les explications de Roger Minoungou, coordonnateur croissance et activisme, il est prévu un renforcement des capacités des cadres et agents de la police.
Ce renforcement se fera pendant 4 années auprès de la police à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Une loi d’interdiction de la torture a également été soumise à l’Assemblée nationale, après un passage favorable en conseil des ministres.
La signature de pétitions et les écritures de lettres vont aussi constituer une arme de lutte contre la torture durant cette campagne.
Mouniratou LOUGUE
Pour Burkina 24
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Mr Yves Traor? et sa suite Ch. Oued maintenant contre les tortures!; et pourquoi vous ne r?agissez pas imm?diatement aux plaintes de tortures d?pos?es dans vos bureaux? N’aviez-vous pas de sentiments ou vouliez-vous inspirez une vengeance? Ce qui est s?r, rien n’est oubli?. Depuis 2009, vous ?tes pris ? t?moin et vous h?sitez devant le pouvoir ex?cutif. Pourquoi?