Sénégal: Quand le recul de Wade fait brèche à ses ambitions

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Photo Ivoire monde Tv Galérie

Après la pression du jeudi 23 juin qui est venue à bout des folles ambitions du président sénégalais relativement à son projet de révision constitutionnelle, le mouvement de contestation se formalise et se précise au Sénégal. Désormais, opposition et société civile demandent également que le président Wade renonce à se présenter aux élections de 2012, dans le cadre du « mouvement du 23 juin ».

Le mouvement du 23 juin vient de voir le jour avec des objectifs qui relancent  principalement la question de la candidature de Wade. Le débat sur cette candidature, après l’arène juridique, gagne celle politique, avec la forte pression de la rue.  Il ne pouvait y avoir de meilleurs moments pour acculer davantage le président sénégalais que les lendemains de cette mobilisation qui a démontré comment le peuple sénégalais entendait défendre sa constitution et la démocratie dans leur pays.

Abdoulaye Wade, plus que tout autre homme politique, ne cessera de se montrer plus ondoyant et insaisissable dans ses actes. Ceux qui se rappellent  l’élection le 19 mars 2000 de l’opposant historique qu’il fut, regretteront amèrement cette ère démocratique amorcée grâce à la sagesse qu’a eue son prédécesseur de reconnaitre sa défaite. Ces moments historiques avaient suscité de l’espoir pour le processus démocratique sur le continent et fait du Sénégal un modèle d’alternance. Mais cet espoir n’a cessé de s’amenuiser depuis qu’il fût temps pour Abdoulaye Wade de perpétuer la tradition d’alternance héritée d’Abdou Diouf, en renonçant à un troisième mandat.

Ceux qui ont salué la position tranchée de l’autre panafricain pour le départ de Kadhafi, position qu’il est allé crier haut et fort au fief des opposants de ce dernier, ne comprendront pas ce démocrate zélé qui excelle en inventivité pour conserver le pouvoir dans son pays. Finalement il n’est pas sûr que le voyage à Benghazi soit plus dicté par un attachement à la démocratie que par un « one man show politique » ou par toute autre raison. La démocratie serait-elle chose plus facile à enseigner aux autres qu’à appliquer soi-même ? Il est bien connu ce proverbe qui dit : « balaie devant ta porte avant de balayer devant celle des autres». Et le président sénégalais devrait y réfléchir s’il n’est pas tard déjà. Les Sénégalais entendent le lui rappeler les jours à venir.

 

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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