WAGA HIP HOP 2011: L’HEURE DU BILAN.
Depuis onze éditions que se déroule le festival Waga Hip Hop, les spectateurs ne boudent pas leur plaisir d’être face à leurs artistes préférés. Sur tous les podiums où les artistes se sont produits pour cette édition 2011, ils ont répondu présents.
Ne dérogeant pas à son objectif habituel qui est de mettre à la disposition de la jeunesse africaine en général, et celle du Burkina Faso en particulier, un espace d’expression plurielle, favorable à un envol des cultures urbaines, le festival Waga Hip Hop est devenu au fil de ses différentes éditions, une plateforme pour tous les talents artistiques et un cadre de rencontre pour les personnes travaillant dans la sphère des spectacles, et plus particulièrement dans celle des cultures urbaines.
C’est pour cela que, malgré les difficultés de tous ordres, la 11e édition du festival s’est tenue et a connu une participation massive des publics de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou.
Dans un contexte où les crises de divers ordres secouent les sources de financement, cette édition a mis au-devant de la scène, des artistes confirmés et des valeurs montantes du Hip Hop africain et burkinabè. Il y a eu des artistes venus du Benin (Blaaz, Dibi Dobo), du Gabon (Poètes Fysiks), du Sénégal (Nix), du Niger (Berekoy), et bien sûr du Burkina Faso (Smockey, Art Melody, Dudn J, Kounandi). Parmi ces acteurs de la scène, une étoile montante du hip hop national a fait forte sensation. Il s’agit en l’occurrence de Art Melody. Dans une expression scénique savamment orchestrée, il a su donner aux spectateurs la substance du message qu’il véhicule.
De leur côté, les slameurs et les danseurs ne se sont pas fait prier pour entrer dans la danse. Les premiers, réunis au sein d’un collectif, ont imprimé leur cachet à la grande soirée du Rond-Point de la Patte d’Oie et pendant un entracte au cours de l’une des soirées à l’Institut Français de Ouagadougou. Les seconds, entrainés par les breaks saccadés de Souleymane CISSE dit Ladji (étoile montante de l’Ecole de Danse Irène TASSEMBEDO) ont exposé au public les fruits de leur atelier.
Afin de permettre la découverte des différents combats menés dans d’autres domaines, Umané Culture et les Instituts Français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ont procédé à des projections cinématographiques. Ainsi, le public a pu voir des films cultes comme Racines, Rize, West Coast Theory, Invictus, Notorious B.I.G., et bien d’autres.
Ces rencontres, ont été des moments d’ échanges prometteurs (des featuring et des freestyles) qui ont permis de renforcer les liens entre les créateurs de divers horizons.
Waga Hip Hop 11 s’en est allé, vive Waga Hip Hop 12.
Rialé
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