Le modèle kényan d’ « éducation pour la paix » exposé à la foire de laTriennale.

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Mary Kangethe, du ministère kényan de l'éducation, au stand du PQIP sur l'éducation. Photo: B24

En 2007-2008, le Kenya a connu une crise post-électorale qui a surtout stimulé un modèle d’éducation pour la paix. A la foire de l’innovation et des connaissances 2012, inaugurée en marge de la journée Corée-Afrique ce dimanche 12, nous avons fait un tour dans le stand « Pôle de qualité inter-pays de l’ADEA sur l’éducation pour la paix, où les exposants kényans nous ont expliqué ce que recouvre ce programme.

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Le Kenya mettait déjà en œuvre des initiatives d’éducation à la paix, mais circonscrites à certaines localités et destinées à assurer une coexistence pacifique entre les différents groupes ethniques du pays. Mais au sortir de la crise post-électorale, le programme d’éducation à la paix, mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui de divers partenaires, va recouvrir tout le pays et se révélé un modèle en Afrique.

Ce programme vise à apprendre aux élèves, dès le plus jeune âge, comment vivre ensemble malgré les diversités, en privilégiant la résolution pacifique de leur différends. Il vise également à promouvoir le patriotisme et à cultiver l’esprit critique face aux messages des politiques, dès le bas âge. Mary Kangethe du ministère de l’éducation kényan, qui anime le stand, explique que l’esprit d’une telle initiative se fonde sur l’idée selon laquelle l’école est le lieu par excellence pour cultiver les graines de la paix pour une société.

Depuis le renforcement du programme au sortir de la crise, le changement de comportement est déjà perceptibles, si l’on en croit Mary Kangethe qui affirme que les manifestations culturelles autour du thème de la paix se sont multipliées dans le pays depuis lors. De quoi conclure que la paix et son importance pour la société est devenue une valeur intériorisée par tous.

A la foire de la triennale, l’exposition d’ouvrages et les échanges autour de ce programme veut servir d’expérience aux autres pays africains. Une interpellation en même temps aux acteurs de l’éducation des pays africains, où l’on est jamais très loin de vivre, comme le Kenya, une crise post électorale:  « il est important pour les pays africains de développer ce genre de programme, qu’ils sortent ou non d’un conflit, à titre de prévention et de maintient de la paix. Et l’éducation joue un rôle dans la préservation de la paix », conclue Mary Kangethe. L’ADEA, dans la même vision, a développé créé le pôle qualité inter-pays sur l’éducation pour la paix, pour permettre, entre autres objectifs, la formulation, la consolidation et la mise en œuvre de politiques et de stratégies d’éducation pour la paix.

Du reste, il est devenu commun d’affirmer que l’éducation à la paix est une voie moins onéreuse que les efforts pour ramener la paix après un conflit. C’est la conclusion à laquelle est des participants à un atelier au deuxième jour de la Triennale.

 

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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