La tombe du Président Thomas Sankara et sa horde de profanateurs

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Ph: Archives © BURKINA24

Hier encore un profanateur, Sawadogo Moussa, agé de 28 ans, domicilié au secteur 29 de Ouagaougou,  marabout sans l’être, lettré coranique,  a jeté son dévolu sur la tombe de feu le Président Thomas Sankara. Deux noix de cola (une blanche et une rouge) et deux pièces de Dix francs CFA, représentent ce qu’il a laissé sur la sépulture de « Thom Sank ». Comme lot a emporté, il a choisi un bout de granite qu’il arracha du béton tombal. Mal lui en a pris : il sera surpris par les CRS, gardiens du cimetière de Dagnoën depuis la précédente profanation de ladite tombe par un certain Jean Jacob Zaksongo.

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Contrairement à Jean Jacob Zaksongo, Moussa Sawadogo semble jouir de toutes ses facultés mentales. C’est du moins ce que semble affirmer les Commissaires Darga du Commissariat central de police, Sorgho Léandre de la division communication et relations publiques, Sanon Olivier de la CRS ainsi que de Gérard Tarpaga du service régional de la police judiciaire de Ouagadougou (SRPJ). Ces derniers, « amis » des journalistes (puisque c’est ainsi qu’ils nous appellent désormais) ont présenté aux journalistes dans cette matinnée du 02 Avril le « mis en cause ». Jeune, moustache en couronne, taille moyenne, habillé d’un Jean et d’un tee-shirt de manches longues, le ressortissant de Wemtenga parait très conscient de ses gestes. Il aurait avoué avoir escaladé le mur du cimetière pour retrouver la tombe de son « idole », Thomas Sankara. Son but ultime :  » prier sur la tombe, histoire d’obtenir les bénédictions de feu le président pour qu’il intercède pour lui afin qu’il ait son pain quotidien ».

Moussa Sawadogo, à côté du policier de droite, face aux journalistes

Avant que le Procureur du Faso n’entende le présumé coupable, on peut d’ores et déjà affirmer que « Moussa » encoure une peine de prison ferme de 02 mois à un an et une amende de 50 à 300 mille francs CFA. Pendant ce temps, les dispositifs de sécurité à l’intérieur et autour des cimetières de Ouagadougou ne faiblissent pas, foi des officiers de la police judiciaires.

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