Assemblée nationale : le PAREN propose de réduire le nombre de députés à 92
A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège du Parti de la renaissance nationale (PAREN) ce samedi 28 avril 2012, le président du parti Tahirou Barry a animé une conférence de presse sur l’actualité nationale. Entre autres points, il propose, compte tenu des faibles ressources du Burkina, de réduire le nombre de députés à 92 et celui des ministres à 21.
Comme Luc Adolphe Tiao devant l’Assemblée nationale, Tahirou Barry a passé au crible l’actualité nationale devant la presse et a donné ses solutions.
Sur la SONABHY, « il faut, de son avis, une plus grande transparence dans la gestion ainsi qu’un audit financier et organisationnel depuis 1995 à nos jours ».
Ensuite, Tahirou Barry pense qu’il faut plus d’austérité au Burkina Faso, car pour lui, au moment où la France réduit le nombre de ses véhicules et logements, il n’est pas concevable que le Burkina joue les dépensiers. C’est ainsi qu’il pense que le nombre de députés doit revenir à 92. Il argumente que les députés sont des mandataires de la nation et non d’une circonscription.
Sénat et CES à l’incinérateur !
Augmenter leur nombre pour permettre à certaines provinces d’avoir un député n’a donc pas de sens à son avis. Il a émis à son nom personnel, en attendant de consulter le parti, « de sérieuses réserves » sur la retraite des députés, estimant que ces derniers exécutent un mandat et non une carrière.
Pour le reste, Tahirou pense que le Sénat n’est pas opportun au Burkina car notre pays n’a pas les mêmes réalités que ceux qui emploient le système bicaméral. Le PAREN par son président propose de réduire le nombre de ministre de 31 à 20 au maximum, de supprimer le Conseil économique et social (CES) (« en raison de son rôle négligeable dans la vie nationale») et de réduire les « pompeux » cortèges présidentiels ou ministériels dans les déplacements.
Aux problèmes de succession qui ont de plus en plus des épilogues sanglants au Faso, le PAREN propose au peuple burkinabè, la tenue d’un forum national « aux fins de collecte et d’écriture des procédures, conditions et modalités d’intronisation de tous les chefs sans exception sur toute l’étendue du territoire ». Même s’il ne s’agit pas pour l’administration d’inventer des textes, Tahirou Barry précise qu’il s’agit de transcrire la version orale de ces procédures sur du papier qui sera remis à chaque famille et servira de guide de référence lorsqu’une question de succession sera posée.
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