Coup d’Etat en Guinée Bissau : Echec des négociations de Banjul en attendant des décisions fortes
La communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé d’imposer des sanctions aux militaires putschistes en Guinée Bissau après l’échec des négociations de Banjul (Gambie) le 29 avril dernier.
Selon la CEDEAO, la junte au pouvoir ne souhaite pas négocier et la communauté a décidé par conséquent d’être ferme envers elle après douze heures de discussions stériles avec le groupe de contact et la délégation des militaires dimanche dernier.
En effet l’organisation sous régionale veut réinstaller Raimundo Perreira comme président par intérim, ce que refusent catégoriquement les militaires par la voix du général Antonio Indjai.
La junte refuse également l’organisation d’élections dans les six mois comme le souhaite la CEDEAO. Il était tout aussi difficile de s’entendre sur qui dirigerait la transition, laquelle transition d’ailleurs pose problème sur sa durée.
D’ores et déjà, le communiqué de la Cédéao souligne également que « le rejet de la position du groupe de contact signifie l’imposition des sanctions diplomatiques, économiques et financières ».
Les sanctions, à l’image de celles prises en l’encontre du Mali risque cette fois-ci de ne pas avoir les mêmes effets ; ce type de pression aboutira-t-il au résultat attendu ? Une intervention armée, elle ne sera point justifiée à la lumière des concessions faites par la junte sur certains points issus du sommet d’Abidjan.
La situation serait un peu plus claire le 3 mai 2012 à l’issue du sommet Chefs d’Etat du groupe de contact (Gambie, Nigeria, Benin, Cap Vert, Guinée-Conakry, Sénégal et Togo) à Banjul.
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