Une étude initiée par la JICA s’intéresse à la contribution du trafic des ports et corridors au développement socioéconomique en Afrique de l’Ouest

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L’Agence japonaise de coopération international (JICA) a ténu un séminaire pour présenter les résultats d’une collecte de données ce lundi 24 septembre 2012 à Ouagadougou. Cette étude sur le trafic des ports et corridors a concerné les pays de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) et le Ghana.

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Le séminaire de présentation des résultats de la collecte de données relatives au trafic des ports internationaux et des corridors transfrontaliers en Afrique de l’Ouest initié par la JICA se tient après une étude. Elle a concerné les 7 pays de l’UEMOA en plus du Ghana.

Les enquêtes sur le trafic se sont déroulées de mi avril à fin juin 2012. Elle comprenait deux phases. La première était le comptage des véhicules. La seconde a pris en compte l’origine et la destination de ces véhicules.

Des objectifs bien définis

Trois objectifs ont  guidé cette étude. Il s’agit d’abord de la reconnaissance des flux de circulation des automobiles dans le trafic transfrontalier entre les pays sans littoral et les pays possédant des ports. Ensuite une mise au clair de la problématique des infrastructures des transports de la zone concernée, sur la base de ces résultats. Enfin la mise en commun des données résultant de l’étude avec tous les donateurs et les autorités locales, en tant que données de base pour l’aménagement de l’infrastructure des transports à venir, pour leur valorisation.

Déficit de la Balance commerciale

L’étude a pris en compte plusieurs facteurs qui agissent sur le rendement socioéconomique. Selon elle, l’accroissement démographique moyen est de 2,7 % l’an pour les 8 pays avec une population totale de 120 millions. Les pays enclavés comme le Burkina Faso (83%), le Mali (91%) et le Niger (10%), ont des volumes d’importations qui dépassent largement les exportations. Par contre le Togo a un volume d’exportation excédentaire de 53%. Aussi  le temps et le coût des transports tracent l’itinéraire des import-exports. Ce qui conduit certains pays à préféré le réseau routier à celui maritime ou ferroviaire.

Le représentant résidant de la JICA au Burkina, M Moriya Yuyi a salué la présence des institutions nationales et internationales à ce séminaire.

Cette rencontre d’échange n’étant qu’un préliminaire, rendez vous a été pris en novembre de cette année pour la publication du rapport final.

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