Corée du Nord : Le syndrome machiavélique
La Corée du Nord, pointée du doigt par les puissances occidentales dans la détention des armes nucléaires et atomiques, s’est lancée dans la recherche d’une technologie de pointe dans la seule perspective de se faire respecter par les grands à défaut de parvenir à leur niveau.
Le lancement réussi le mercredi 12 décembre 2012 de sa fusée spatiale «Voie lactée 3» est sans conteste un message à ses ennemis traditionnels notamment le voisin du sud, les Etats-Unis, le Japon voisin et leurs alliés inconditionnels: il faut bien compter avec elle dans l’arène internationale.
Malgré son isolement diplomatique, politique, économique, géostratégique et même technologique, le pouvoir dynastique et hégémonique du président Kim Jong-un, continuité de celui de son père, se sait détesté depuis l’Amérique en Asie, en passant par l’Europe et quelque peu l’Afrique.
Affublés de sanctions internationales et sous embargo depuis toujours pour le même programme nucléaire, la dynastie des Kim, soutenue par le peuple n’a qu’une seule issue ; appliquer la théorie machiavélique. Concourir à une autodétermination militaire et technologique pour être crainte plutôt que d’être aimée.
Ainsi, Kim Jong-un écarterait un scénario à l’irakienne où au-delà de la vengeance d’un président belliqueux, des intérêts acharnés ont été mis en jeu. L’Iraq et l’Afghanistan et récemment la Libye ont été des terrains pour l’OTAN, l’occident de façon générale pour tester sa puissance de feu et ses nouvelles armes sur des populations vulnérables.
Kim Jong-il hier et aujourd’hui son fils ont très bien compris ce que Saddam Hussein a ignoré et qui l’en a fait mouton du sacrifice de Tabaski. D’autres après commencent à appréhender la chasse hégémonique et économique des puissances rapaces, la plupart en Orient, zone de chasse favorite des puissances concurrentes.
Les violentes réactions de part et d’autres après le voyage spatial de la «Voie lactée 3» ne surprennent guère. Cet exploit nord-coréen sonne comme une défaite de ses adversaires politiques et militaires en Asie, en Europe, en Amérique et ailleurs. La mise en orbite du satellite nord coréen n’est qu’une suite logique et vraisemblable du programme ‘’politique et militaire’’ Kim. Dans la mesure où le pays n’a jamais cessé les tirs de missiles depuis des années, en guise d’avertissement presque permanent.
Tout compte fait, l’inimitié de la Corée du nord d’avec ses adversaires est bien claire. Et elle n’a pas l’intention de négocier avec quiconque ou de reculer. Pyongyang rappelle encore qu’il constitue un pouvoir et une menace réels. Des sanctions, il y’en aura encore et comme de par le passé, sans effet certains, tant que la Chine, son principal allié dans la région demeure à ses côtés.
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