Mercure de la semaine : Ces hôpitaux sans hospitalité
Le thermomètre du Faso est 100% médical cette fois-ci. L’hospitalité, la cordialité et la courtoisie sont requises partout où l’homme existe. Plus particulièrement à l’hôpital, l’antre par excellence où habite l’expression de la douleur humaine.
Les hôpitaux publics : lieu de prolifération
Mais dans les hôpitaux publics, certains disciples d’Hippocrate semblent s’être plutôt inscrits à l’école d’Hypocrite et de Méchanceté. Certaines sages-femmes n’ont rien de sage du tout. Elles s’amusent à injurier et à gifler des parturientes au comble de la souffrance. Pourquoi ?
Le personnel qui s’occupe de la paperasse (reçus, cachets et autres papiers nécessaires dans la phase procédurale des soins) oublie souvent qu’il s’adresse à des personnes qui ont la crainte de perdre un être cher ou qui ont l’obsession de soulager un être aimé de ses souffrances. Est-ce coûteux d’être courtois, d’oublier ses propres misères pour aider ces personnes ?
L’on peut se permettre d’être aigri derrière un comptoir de boutique. Mais pas à l’hôpital.
Les exemples abondent sur cette carence d’hospitalité et de prévenance. Et ceux qui ont malheureusement séjourné (rares sont ces personnes qui n’y sont pas allées s’il est vrai que tout être humain ne peut vivre sans tomber malade) dans ces lieux ont dû bien essuyer d’amères expériences. Il y en a qui ont alors préféré se tourner vers les établissements sanitaires privés.
Les cliniques : degré d’hospitalité égale contenu du chéquier
Mais ils ne seront pas assurés d’être sortis de l’auberge. Dans les cliniques du Faso, c’est le nerf de la guerre qui détermine la rigidité du nerf de la santé et par ricochet, celui de l’hospitalité. En exemple, cet homme qui a envoyé sa femme enceinte dans une clinique de la place et à qui on a demandé dès l’entrée de s’acquitter d’une forte somme d’argent avant que l’œil du toubib ne se pose sur sa femme en travail. Il est certain que les commerçants observent plus de décence et de courtoisie.
Il faut retenir que le malade est un assoiffé. Brûlant sous le soleil en plein désert, l’hôpital est pour lui une fraîche plage sous des cocotiers. Le sourire et l’amabilité des hommes et femmes en blouse blanche sont déjà une source de guérison. Cela dit, l’on peut se permettre d’être aigri derrière un comptoir de boutique. Mais pas à l’hôpital.
La Rédaction
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On ne comprend plus rien de ce qui se passe dans les services publics au Burkina. Il faut que le gouvernement soit plus responsable.