Visite du Premier Ministre au campus : Tout s’est terminé à la sauvette
Le Premier Ministre du Burkina Faso, Luc Adolphe Tiao, s’était bien décidé à passer sa journée avec le monde universitaire. Il avait un programme chargé jusqu’à 18h30 en ce lundi 18 mars 2013, qu’il a choisi pour visiter les universités OUAGA I et OUAGAII et s’entretenir avec le la communauté universitaire. Mais l’ANEB a dit non, et cela été NON !
Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao avait pourtant commencé une journée de visite avec toutes les commodités à la hauteur de l’évènement. A l’université OUAGAII située dans la commune de Saaba, il a visité les locaux toujours en construction. C’est une université de 2111 ha équipée de 3 UFR composées de 9 instituts. La cité universitaire d’une capacité de 408 lits est toujours en construction. Mais le problème se trouve au niveau des délais d’exécution. Le projet a démarré en 2008 mais a rencontré des problèmes techniques qui ont entravé sa finition, a expliqué l’entrepreneur. Avant de replier sur l’université de Ouagadougou où l’attendaient des étudiants à opinions diverses, il a demandé aux entrepreneurs de tout mettre en œuvre pour que « d’ici à la rentrée prochaine les bâtiments soient livrés ».
Une venue mal venue
Pendant que le cortège du Premier ministre se dirigeait vers l’université de Ouaga I, des étudiants réunis autours de la corporation de l’Association nationale des étudiants Burkinabè (ANEB) se préparaient également pour boycotter « la venue du Premier ministre au sein de l’université ». C’est donc une ambiance contradiction qui prévalait sur le campus de Ouagadougou.
A l’amphi D où se tenait la rencontre du Premier Ministre avec les étudiants et la décoration des enseignants, il se tenait juste à l’entrée de cet amphi, une riposte à « la parade du Premier ministre sur le campus » selon les termes de l’ANEB. Sous la huée et les « les cris des portes » obligés par les jets de pierre, le président de l’université de Ouagadougou, Karifa Bayo et le ministre des enseignements secondaire et supérieur ont réussi à livrer leur discours.
Selon Karifa Bayo, c’est une somme de 1000 personnes toutes catégories confondues qui assurent la vie d’une université bondée de 50 000 étudiants qui vivent dans l’insuffisance de locaux, d’enseignants dont l’âge moyen est de 55 ans, de bibliothèques, de laboratoires, etc. Pour Moussa Ouattara, qui espère que « c’est le point de départ d’une nouvelle dynamique universitaire », des efforts sont entrain d’être faits dont « l’acquisition de 7 pavillons, 135 bus au profit des étudiants et le recrutement de 96 nouveaux enseignants ».
Une coupure d’électricité extraordinaire
Luc Adolphe Tiao a commencé son discours sans pour autant pouvoir le terminer. Tout commence par une coupure de courant suivie de huée et de jets de pierre aux portes de l’amphi. Une coupure de courant due à « une section des fils du groupe électrogène qui fournissait l’électricité au pavillon » a expliqué le Premier ministre.
La mesure que tout le monde craignait a pourtant été annoncée. « C’est pourquoi nous avons décidé de recourir au blanchissement technique des années antérieures à la rentrée 2012/2013 », a dit en effet le Premier ministre. Une
deuxième coupure de courant est venue anticiper la clôture de cette rencontre. Des barricades érigées, des pneus brûlés sur l’avenue Charles De Gaule et des pancartes bien remplies ont accompagné cette fin brusque.
Ces pancartes demandaient une amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants, rejetaient la visite du Premier ministre et surtout, contestaient le blanchiment de l’année académique.
Le long chronogramme prévu a donc été interrompu. Plus de déjeuner au restaurant universitaire comme annoncé, plus de rencontre avec les syndicats des enseignants et les associations estudiantines, tout s’est terminé à la sauvette.
Salifou OUEDRAOGO
Pour Burkina24
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si je comprends bien on parle d’un ?ventuel blanchissement de l’ann?e scolaire universitaire, ayez piti? des des pauvres qui ont leurs enfants dans ces structures ?tatiques car les grands de ce pays ont leurs fils ? l’?tranger ? ce que je sache, cela fera la quelle i?me fois, donnez un minimum aux enfants. le parent lui m?me ne s’en sort pas comment peut-il venir au secours de ses enfants sans bourse. On devrait favoriser les enfants des pauvres pour les ?ventuelles bourses mais dommage c’est ceux dont les parents ont les moyens qui ont droit ? « ces bourses » qui sont officieuses pour le commun des mortels, soyez humains et justes et ayez la crainte de Dieu.
Bonsoir ? tous! Il est vrai que les ?tudiants ont raison,les choses doivent changer et des m?sures doivent ?tre prises. Mais pensez vous que la violence soit la meilleure solution? Vous parlez du devenir des jeune,de la nation,de notre avenir…. Si c’est la violence comme moyen de r?solution des conflits, JE Ne SAIS VRAIMENT PAS O? ON VA!
Nous en sommes arriv?s ? ce stade, ? cause de nos autorit?s qui ont entretenu la crise ? l’UO depuis 2010
Le blanchiment r?soudra-t-il le d?sordre ? lUO et le manque de volont? caracteris? de la part de tous, de certains enseignants,des autorit?s politiques…le manque de salle, la mauvaise organisation et j’en passe…
de quelle autorit? tu parles? Georges Bush a ete lapid? par un journaliste. Sylvio berlusconi a recu un coup de point a la machoire et Sarkozy n’etait pas en marge de tout cela. et tout cela par des gens qui manifestaient leur mecontentement. alors pourquoi pas LAT par les etudiants???????????
C'est vous qui, il ya quelques jours seulement avez vot? massivement le CDP et son cort?ge de promesses. Mais l?heure est venue d?assumer. Malgr? notre OR, nous r?gressons de qualit? de vie selon l?IDH 2012. On a encore recul?. Piti? pour une jeunesse ?touff?e par ses g?niteurs assoiff?s de sexe et d?argent mal acquis. Dormez, c?est leurs enfants actuellement dans les universit? occidentales qui viendront vous diriger ici (Ex de Faure au Togo). Quand ils parlent de ? la jeunesse, c?est l?avenir de ce pays ?, c?est de leurs rejetons qu?il s?agit et non des mangeurs de haricot couch? mal conserv? vivant ? Ouaga I ou II. A bon entendeurs salut :
Une visite mal preparee d'un premier sinistre mal inspire. On ne part pas sur un campus comme on va inspecter un pont en peripherie tambours battant accompagne de toutes les cameras de la TNB. Il faut reconnaitre l'echec du systeme educatif dans sa totalite, et s'evertuer a ne pas faire porter aux etudiants l'entiere responsabilite.
cec et mat
il commence a parl? trop pour rien. un tertus 2 quoi.
On se fatigue de voir la b?tise triompher sans combat.Les ?tudiants ne se battent uniquement pas pour leurs droit ils se battent ?galement pour le devenir de la nations.Q'est un combat a cour et a long terme .Quelle h?ritage pour nous les jeunes suppos?s ?tre futures intellectuel du Burkina si chaque ann?e universitaire doit se termine a battons tire .Qu'ils soient pas ?tonn?s que nous les ?tudiants soyons pr?t a se battre co?t que co?t peut importe la situation qui arrivera pour obtenir ce qui nous revient de droit . Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.
La vague qui engloutit le iroguier vient de fa?on insidieuse..
IL FAUT REGLER LES VRAIS PROBLEMES AU CAMPUS
Ya foiiiii,un p d respect pr l,autorit
Il eut ?t? plus habile de commencer cette tourn?e par des rencontres informelles avec aussi les corporations estudiantines au lieu d'aller facilement ? un tel ?chec.