Gospel: le festival international de Ouagadougou plante son décor
Le chant pour louer Dieu et toucher les cœur à la question de la paix. C’est la philosophie du Festival international de Gospel de Ouagadougou, annoncé pour le 11 mai prochain. A deux semaines de l’événement Jacob Daboué et ses collaborateurs ont planté le décor de la troisième édition lors d’une rencontre avec la presse ce samedi 27 avril.
Le FIGO sera, le 11 mai prochain, à sa troisième édition. « Une édition de la consécration et du professionnalisme » annoncent les organisateurs de ce jeune festival. Cette édition, comme les deux précédentes, place la paix et la tolérance au cœur du festival, sous le thème: « Tolérance religieuse pour une paix sociale au Burkina Faso ».
Et pour cette année plus que pour les autres, la situation dans laquelle se trouvent certains pays de la sous-région interpelle: « Chacun peut, en ce qu’il sait faire, contribuer à la paix », a motivé Jacob Daboué, initiateur du festival et président du comité d’organisation. Pour sa part, le FIGO a pour ambition de toucher les cœurs par le chant à cette question de la paix. Faute pour le festival de pouvoir s’étendre sur plusieurs jours, des vedettes de la musique religieuse du pays, des groupes aussi bien chrétiens que musulmans constituent le menu d’un « spectacle de sons et de lumières, dans une salle VIP cette fois accessible à tous » a annoncé Jacques Sankara, responsable du spectacle.
Le festival se tiendra en effet dans la salle des banquets de Ouaga 2000, au prix d’entrée de 2000 francs. Avec pour parrains l’archevêque de Koupela, Mgr Séraphin Rouamba, le Moogho Naaba Baongo et le ministre des Affaires Étrangères, le festival d’un soir sera surtout marqué par les prestations du trio Teriba du Benin, du Groupe Yubilate du Togo et du célèbre chanteur américain Tom Brown.
Principale innovation, la participation de groupes d’autres villes du Burkina, comme Koudougou et Bobo. « Chaque année, le FIGO élargira toujours ses horizons », a promis Jean Yves Bayala, membre du comité d’organisation. Devenu biennal après la deuxième édition (en 2011 donc), le festival pense déjà à une décentralisation aussi bien à l’intérieur du pays que dans d’autres pays.
Justin Yarga
Burkina 24
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