Chryzogone Zougmoré du MBDHP : « la justice de la IVe république, c’est la justice des forts contre les faibles »

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La décision du TGI ce mardi 13 août 2013 de garder en détention préventive les 50 prévenus arrêtés lors des manifestations des 31 juillet et 1er août derniers a suscité déception et colère du côté des étudiants, des avocats et du MBDHP qui défendent les prévenus. Les étudiants, réunis autour de l’ANEB, prévoient de maintenir la lutte, mais de façon organisée. Les avocats, quant à eux, se concertent pour déterminer la voie à suivre pour aboutir à la libération des étudiants prévenus.

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L'ANEB a demandé aux étudiants de privilégier la lutte organisée (Ph : B24)
L’ANEB a demandé aux étudiants de privilégier la lutte organisée (Ph : B24)

A la lecture de la décision du tribunal, c’est la consternation et la déception qui se sont peintes sur le visage des étudiants venus soutenir leurs camarades en prise avec la justice. Une déception partagée par le président du MBDHP (Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples) qui se dit « écœuré » et pense que « la justice de la IVe république, c‘est la justice des forts contre les faibles ».

 « En lieu et place des étudiants, c’est l’Etat qui devait être devant le tribunal ce matin », considère Chryzogone Zougmoré, qui estime que la Justice a autre chose à faire. « Nous demandons à notre justice de rouvrir le dossier Norbert Zongo, de juger Guiro », énumère Zougmoré  avant d’exiger «  la libération immédiate » des étudiants.

Du côté des étudiants, on maintient la lutte mais de façon organisée. « Seule la lutte organisée paie », a indiqué Patrice Zoehinga, président de la section Ouaga de l’ANEB (Association nationale des étudiants burkinabè), aux étudiants massés devant le  Palais de Justice.

Me Prosper Farama : "Nous aviserons" (Ph : B24)
Me Prosper Farama : « Nous aviserons » (Ph : B24)

Il leur a indiqué que le comité exécutif se concertera avec les avocats qui ont défendu le dossier afin de dégager les nouvelles conditions de lutte. Il leur a demandé de rester mobilisés.

Le même sentiment de colère dominait également chez le collectif d’avocats qui s’est constitué pour défendre les étudiants. Selon Me Prosper Farama, les avocats se réuniront afin de dégager la conduite à suivre.

Abdou ZOURE

Pour Burkina 24

 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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