Profanation de la tombe de Thomas Sankara : la réfection demeure problématique
En 2011, la tombe du cinquième président du Burkina Faso, Thomas Sankara, a été profanée. La stèle a notamment été réduite en lambeaux. Depuis lors, elle n’a pas été réparée, à cause de l’enquête judiciaire qui avait été ouverte pour retrouver le coupable. Ce dernier a été trouvé, mais la réfection demeure impossible.
La tombe du Président Thomas Sankara, l’homme de la Révolution burkinabè, présenté comme l’un des espoirs de l’indépendance réelle de l’Afrique (au même titre que Nkrumah), n’est pas des mieux soignées.
Placée dans un cimetière envahi par les ronces et les herbes folles, elle peine à prouver qu’elle abrite les restes d’un président de la République, élevé au rang de héros national. Sa stèle est en lambeaux après sa profanation en 2011.
Affaire complexe
Mais ce n’est pas que ses partisans burkinabè ne veulent pas donner une meilleure demeure à l’homme du « oser lutter, savoir vaincre« . L’affaire est plus complexe.
La veuve du défunt capitaine a en effet déposé une plainte en justice aux fins de savoir si réellement son époux était dans cette tombe. Car, la conviction est forte que le capitaine Thomas Sankara n’a pas été enterré au lieu indiqué.
En plus, comme l’indique Smockey, l’un des artistes engagés pour la cause de Thom’ Sank, « le gouvernement (burkinabè) fait tout pour nous rendre la tâche difficile« . Une tentative de réhabilitation de cette tombe, qu’il qualifie de « Monument », nécessite des autorisations.
Le Parquet se dit incompétent
L’enquête ouverte pour retrouver les profanateurs de la tombe en 2011 a trouvé son coupable. Les partis sankaristes ont alors adressé une demande au Procureur du Faso afin de procéder à la réfection des tombes. Mais le Parquet, selon les partis sankaristes, s’est déclaré « incompétent pour autoriser à effectuer des travaux de réfection« .
Cet avis, signifié aux partis sankaristes, se base sur l’état mental du profanateur (il est déclaré malade mental) contre qui aucune poursuite judiciaire n’a été enclenchée.
Toutefois, l’espoir demeure. « On peut faire quelque chose, mais il faut le faire légalement, car le sujet est sensible« , indique l’artiste rappeur.
Pour l’instant, les défenseurs de l’ancien président se sont contentés de mettre une énième couche de peinture sur la dernière demeure du président Sankara et ses compagnons, en attendant des lendemains meilleurs.
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Le tueur doit r?pondre. Il r?pondra quelque soit alpha.
D’ailleurs; SANKARA n’est pas mort. Il y a beaucoup de SANKARA au Faso. J’en suis un. Ce qui est s?r Blaise va voir la honte en personne avant de mourir.
Thom Sank n a pas besoin de tombe car c’est un proph?te immortel. Ceux qui ont peur d’indiquer ou authentifier sa derni?re demeure perdent leur temps, tout humain est poussi?re et retournera en poussi?re.
Le probl?me de Blaise n’est pas la tombe mais ce qu’il abrite. Pour le peuple, ce sont les id?es du PF! Tergiversations ou pas, justice se fera!
dieu est grand inch allah justise sera rendu