Journée nationale de la liberté de la presse: Le rôle des médias dans le débat politique, au menu d’un panel

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La famille de la presse nationale burkinabè commémore chaque 20 octobre la journée nationale de la liberté de la presse. Cette année, à la veille de cette date, le Centre national de presse Norbert Zongo a invité les acteurs des médias à une réflexion sur le rôle des médias dans le débat sur le Sénat et l’article 37.

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Une vue des participants aux débats. © Burkina 24
Une vue des participants aux débats. © Burkina 24

La mise en place du Sénat et la perspective de la modification de l’article 37 constituent depuis un certain temps les sujets politiques de prédilection pour les médias. Parmi les activités commémoratives de la journée nationale de la liberté de la presse organisées par le Centre nationale de presse Norbert Zongo, un panel tenu ce samedi matin sous le thème: « Médias et débat sur le Sénat et l’article 37 ». Les acteurs des médias ont été invités à se pencher sur leur place et leur rôle dans ce débat passionnant, aidés en cela par des personnalités de grands renoms, en l’occurrence, le Pr Luc Marius Ibriga, le Dr Seydou Ouédraogo et M. Jean-Baptiste Ilboudo, de l’Observatoire burkinabè des Médias (OBM).

Selon le Pr Théophile Balima, le modérateur du panel, parler du rôle des médias dans ce débat, c’est aborder un sujet « non seulement sensible, mais surtout essentiel pour l’approfondissement de notre démocratie ». D’un point de vue d’ensemble, les médias ont joué leur partition dans ce débat, a souligné Jean-Baptiste Ilboudo de l’OBM. Néanmoins, il a pu être constaté des manquements à l’éthique et à la déontologie, ce qui donne l’occasion d’inviter les journalistes au respect à plus de rigueur et de professionnalisme.

Pour sa part, le Pr Luc Marius Ibriga, acteur important de la société civile burkinabè, a souhaité un partenariat plus formel entre les médias et la société civile, plus cohérente dans le débat sur le Sénat et l’article 37. Un partenariat pour éduquer les citoyens et éveiller leur conscience.

Deux des panélistes, le Pr Luc Marius Ibriga (gauche) et le Dr Seydou Ouédraogo (droite). © Burkina 24
Deux des panélistes, le Pr Luc Marius Ibriga (gauche) et le Dr Seydou Ouédraogo (droite). © Burkina 24

Instituée en 1998, dès la création du centre national de presse Norbert Zongo, la journée nationale de la liberté de la presse rappelle le 20 octobre 1993, date à laquelle une pétition populaire, initiée par le MBDHP, et soutenue par des organisations professionnelles des médias que sont l’Association des Journalistes du Burkina (AJB), la Société des Editeurs de la presse privée (SEP) et le SYNATIC, a été déposée à l’Assemblée nationale en vue de la relecture du code de l’information. Un code à l’époque très répressif.

Justin Yarga

Pour Burkina 24

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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Un commentaire

  1. Pour moi, Ibriga a su pointer du doigt le mal qui mine notre presse. Merci tonton des hommes comme vous peuvent ? nouveau conduire le burkina sur les rails

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