Mutilations génitales féminines : Une ministre britannique confrontée aux dures réalités du Faso

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La ministre britannique du développement international, Lynn  Featherstone, est en visite au Burkina Faso. Avant son audience avec le président du Faso, elle a effectué une visite à la Clinique El Fateh Suka. Là, elle et l’épouse du Chef de l’Etat, Chantal Compaoré, ont suivi une projection sur les mutilations génitales féminines (MGF). Après la projection, ont suivi la visite du bloc opératoire et des échanges avec des filles victimes de MGF et qui ont bénéficié de réparations à la Clinique Suka.

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Lynn Featherstone, ministre britannique du développement international (Ph : B24)
Lynn Featherstone, ministre britannique du développement international (Ph : B24)

Une  projection d’une dizaine de minutes, après quoi de l’émotion. Si certains ont pu se contenir, d’autres ont fondu en larmes tant la cruauté des images ne leur laissait pas d’autres choix.

C’est le directeur de la Clinique, Clément Tiankuy, qui a introduit la séance.

Cette séance qui a été l’occasion de revenir sur les possibilités offertes après coup en vue de réparer les séquelles des MGF.

Pour 6000 FCFA, il est donné aux victimes de redevenir « comme les autres », pour emprunter les mots d’une des victimes présentes pour qui après les MGF, elle a « cessé d’être comme les autres filles ».

» » » Lire aussi : Lutte contre l’excision au Burkina : Lynn Featherstone constate de visu

Pour Chantal Compaoré, il s’agissait à travers cette projection, la visite et les échanges de montrer  à la ministre britannique « ce que les jeunes filles et les femmes subissent  avec la pratique de l’excision. Et je crois qu’elle a été choquée et convaincue. Je pense qu’elle va nous accompagner dans notre lutte».

Chantal Compaoré, épouse du Chef de l'Etat (Ph : B24)
Chantal Compaoré, épouse du Chef de l’Etat (Ph : B24)

En effet, lors des échanges Lynn  Featherstone a posé des questions sur comment les victimes ont été excisées, comment elles ont su que des réparations sont possibles, etc.

L’épouse du Chef de l’Etat a tenu à préciser, au regard du manque d’information en la matière qu’il est prévu en collaboration avec le ministère de la Santé du Burkina Faso, des visites des établissements secondaires pour déceler les cas de MGF.

Dofini BANLO (COLLABORATEUR)

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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2 commentaires

  1. Cette histoire d’excision frise parfois la stigmatisation ? l’endroit des filles exciser.Celles qui sont l? ? crier haut et fort qu’elle est celle dont la m?re n’a pas ?t? exciser; combattons le mal,mais cessons de faire du mal aux victimes

  2. Bonne initiative d'avoir fait vivre les consequences de certaines traditions a Mme Fatherstone. Puisse l'apport de son pays la Grande Bretagne aide a reduire le coup de l'intervention pour aider ses filles ou femmes en souffrances, a retrouver toute leur feminite!

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