Affaire « Hôpital du plaisir »: Les mises au point du Ministère de la santé et de l’Eglise catholique
Le ministère de la santé a tenu à faire une mise au point, suite aux nombreux écrits faisant cas d’un refus oppose par le ministère de la santé à l’ouverture d’un centre médical Kamkaso à Bobo-Dioulasso. L’Eglise catholique, également mentionnée dans les écrits de la presse dans cette affaire, a aussi réagit par une mise au point, tout comme le Ministere de la santé, dans les colonnes de nos confrères de l’Observateurs Paalga.
La réaction du Ministere de la santé.
Depuis un certain temps, de nombreux écrits parlent du refus opposé par le ministère de la Santé à l’ouverture d’un centre médical Kamkaso à Bobo-Dioulasso et justifient cela par plusieurs raisons qui sont totalement étrangères au ministère de la Santé. Le ministère de la Santé veut donc, à travers cette mise au point, apporter les éléments d’informations ci-après :
– Rappel de la réglementation en vigueur : l’exercice privé des professions de santé au Burkina est régi par le décret n°2005-398/PRES/PM/MS du 19 juillet 2005. Conformément à l’arrêté n°2010-357/MS/CAB du 27 octobre 2010, le promoteur d’un centre de santé, qu’il soit personne physique ou morale, doit disposer dans un premier temps d’une autorisation de création de son centre de santé délivrée par le ministre de la Santé avant la réalisation ou l’aménagement de l’infrastructure. Dans un deuxième temps, et ce, conformément à l’arrêté n°2010-358/MS/CAB du 27 octobre 2010, il devra disposer d’une autorisation d’exploitation de sa structure, délivrée elle aussi par le ministre de la Santé après que l’Inspection générale des services de santé s’est assurée que le promoteur a respecté les normes en infrastructures, en équipements et en ressources humaines.
– Restitution des faits : Par lettre non référencée en date du 25 février 2014, la présidente de l’association «Voie féminine de l’épanouissement» invitait le ministre de la Santé à l’inauguration, le vendredi 7 mars 2014, d’un centre médical dénommé Kamkaso. Par lettre n°2014-068/MS/SG du 28 février 2014, le ministre de la Santé a invité la présidente de ladite association à différer la date de l’inauguration, le temps pour l’association de se mettre en règle vis-à-vis des textes réglementaires en matière d’ouverture et d’exploitation de structure privée de soins. En effet, à la date du 28 février 2014, aucune demande d’autorisation de création du centre médical Kamkaso n’était parvenue au ministre de la Santé.
Cette mise au point est l’occasion pour le ministère de la Santé d’insister sur le fait qu’il n’y a pas de collusion entre sa réponse, purement administrative, et l’Eglise catholique, contrairement à ce que voudraient laisser penser certains écrits. Il tient également à rappeler que l’acte médical qui consiste à réparer les séquelles des mutilations génitales féminines est un acte régulier déjà pratiqué au Burkina Faso par certains professionnels de santé qui, du reste, n’ont pas été consultés sur le cas. Seuls ont prévalu l’intérêt général et l’équité dans le respect de la réglementation en vigueur par tout promoteur de structure de soins de santé.
Le ministère de la Santé espère que cette mise au point aura éclairé l’opinion nationale et internationale sur le débat autour de la situation du centre médical Kamkaso. Il réaffirme sa ferme détermination à toujours veiller, sans complaisance, au strict respect des textes régissant le secteur de la santé, qui visent en dernier ressort à garantir aux populations un accès équitable à des services de santé sécurisés et de qualité.
Le Directeur de la Communication et de la Presse ministérielle
René Sebgo
Chevalier de l’Ordre du mérite
La réaction de la conférence épiscopale
Selon une information livrée le lundi 3 mars dernier, la cellule de communication du MRI (Mouvement Raëlien International) incriminait l’Eglise catholique au Burkina Faso, qui aurait par, pression exercée, poussé le gouvernement burkinabè à se rétracter à donner son feu vert pour l’ouverture d’un hôpital dit du plaisir à Bobo-Dioulasso.
Cette information qui n’est autre que de l’intoxication, sous forme de communiqué de presse, au-travers des canaux de la toile, a vite fait le tour du monde et n’a pas manqué d’exposer, en l’écornant, l’image de notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso.
Celle-ci aurait pu se taire pour ne pas donner une importance imméritée à une telle information mensongère. Mais sa répercussion continue l’oblige à un droit de réponse en vue de lever toute équivoque auprès des hommes et des femmes épris de vérité et respectueux des valeurs que l’Eglise catholique a toujours défendues à visage découvert.
Le procédé d’incrimination choisi par ce mouvement «Clitoraid» s’apparente très fortement à de la délation et est indigne d’un mouvement qui se respecte et veut le respect. En choisissant de s’engager à ternir l’image d’une communauté qui ne s’est jamais désolidarisée des préoccupations de la femme au Burkina, Clitoraid aurait pu faire montre d’une curiosité intellectuelle en allant chercher où se trouvent exactement ses dossiers de demande d’ouverture de son centre médical dénommé «Hopital Kamkaso».
Au Burkina Faso, faut-il le lui rappeler, les autorisations d’ouverture d’établissement de santé sont l’apanage de l’Etat par le ministère de la Santé, éclairé par l’Ordre des médecins. Choisir d’ignorer cette réalité pourtant à sa portée et pousser l’outrecuidance en allant jusqu’à dire que «l’Eglise catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes» révèle une option délibérée de prendre des raccourcis dans un procès d’intention. Clitoraid, en portant de telles affirmations sans avoir la moindre preuve de la campagne qu’elle évoque, fait preuve d’une malhonnêteté criarde aux seules fins de nuire.
S’il s’agit bien de la protection et de la promotion de la femme, il est inutile de lui apprendre que c’est un terrain où l’Eglise s’investit bien avant lui. Il serait plus respectueux de rétablir la vérité en arrêtant d’alléguer des assertions sans vérification préalable.
Enfin, ni le président de la Conférence épiscopale du Burkina ni aucun autre évêque ne sont au courant de la campagne contre laquelle Clitoraid s’acharne tant.
Ab. Jokinda
Service de la communication, CEBN
Source: L’observateur paalga
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Toute religion a le droit d’exister. Vous n’avez pas besoin d’adh?rer mais vous devez laisser le droit d’?tre si non un jour plus personne n’aura le droit d’exister parce que chacun est diff?rent de l’autre. Moi je me battrai jusqu’? la mort pour que vous ayez le droit d’exprimer qui vous ?tes surtout si vous ?tes diff?rent de moi et des autres. Ca c’est l’amour des diff?rences et par votre diff?rence vous enrichissez le monde! Nous ne sommes pas la pour convertir les gens mais pour offrir une aide humanitaire et l’?quipe m?dicale de Clitoraid est compos?e de gens de diverses religions comme Rael l’a voulu.
En ce qui concerne les p?dophiles, nous les Ra?liens nous les d?non?ons ? la police. Voir (www.nopedo.org) car ce sont des gens malades. Par contre il y d’autres religions qui les d?m?nagent pour faire encore plus de victimes!!!
Est-ce donc pour cela que la license medicale temporaire des 4 medecins am?ricains b?n?voles a aussi ?t? r?voqu?e apr?s une semaine de services humanitaires chirurgicaux au benefice des femmes victimes de l’excision dans une clinique voisine? Cette d?cision survenant une semaine apr?s le refus du permis d’ouverture de l’h?pital de Clitoraid montre bien un acharnement discriminatoire dans le but de faire cesser, co?te que co?te, les activities charitables de Clitoraid pour la seule et unique raison que c’est le Mouvement Ra?lien a initi? cet acte humanitaire. Oseriez-vous faire cesser les activiti?s m?dicales des centres de sant? Islamistes ou chr?tiens de votre pays au nom de leurs religions? Non biens?r! Alors appliquez le m?me respect dict? par la loi et par les droits des l’Homme ? toutes les religions et arr?tez d’opprimer une fois de plus les femmes qui ont bien assez souffert comme ?a. Les soins de r?paration clitoridienne que nous offrons est leur droit le plus stricte.
monsieur le ministre nous avons rien contre un h?pital quel qu?il soit, mais parcontre nous ne voulons pas de secte au faso, les raeleins sont consider?s comme etant une secte en france au canada pour leur pratique p?dophile et pour leur escroquries on en veut pas monieur le ministre, ?coutez votre peuple