Présidentielle 2015 : Le gouvernement s’engage à « assurer une participation effective » des Burkinabè de l’étranger
Au terme d’un séminaire gouvernemental organisé ce 28 avril 2014 pour faire le bilan de la mise en œuvre du programme quinquennal du président du Faso Blaise Compaoré (exécuté à 57%), élu en 2010, le gouvernement a pris des engagements, notamment celui d’assurer la participation effective des Burkinabè de l’étranger à la présidentielle de 2015. Voici l’intégralité du communiqué à l’issue des travaux.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Beyon Luc Adolphe TIAO, a présidé le lundi 28 avril 2014 de 9h à 14h30, un séminaire gouvernemental sur l’état de mise en œuvre du Programme présidentiel 2011-2015, « Bâtir ensemble, un Burkina émergent ».
Ce séminaire a permis d’évaluer la mise en œuvre à mi-parcours du programme présidentiel sur la période 2011-2013. Il a aussi permis de mettre en évidence les résultats atteints et de formuler des recommandations pour l’optimisation des actions au cours de la période restante 2014-2015.
L’évaluation de la mise en œuvre du programme présidentiel s’est faite autour de quatre axes essentiels que sont :
– la consolidation de l’investissement humain ;
– le développement institutionnel et la gouvernance ;
– les leviers de l’émergence ;
– les dynamiques nouvelles pour l’économie.
La consolidation de l’investissement humain s’est effectuée à travers les domaines de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle, de la jeunesse, de l’intelligence économique et du renforcement des capacités.
Le développement institutionnel et la gouvernance a concerné les domaines de l’administration publique, les institutions et les reformes politiques, la décentralisation, la justice et les droits humains.
Les leviers de l’émergence ont été mis œuvre à travers le renforcement des performances dans les secteurs agro-sylvo-pastoral, halieutique et environnemental. Il a aussi consisté en la consolidation des bonnes pratiques, la gestion de l’économie et des finances publiques ; au renforcement des acquis de l’industrie, du commerce et de l’artisanat ainsi que les reformes engagées dans le domaine des mines et de l’énergie.
Les actions ont également concerné la promotion et la protection sociales, les transports et les infrastructures économiques ainsi que la défense et la sécurité.
Les dynamiques nouvelles pour l’économie ont concerné la lutte contre les changements climatiques, la promotion du développement durable, le développement des pôles de croissance et de compétitivité.
Les actions entreprises ont permis d’atteindre des résultats importants dans tous les domaines.
Le pourcentage de CSPS remplissant les normes minimales en personnel est ainsi passé de 83,1% en 2010 à 85,3% en 2012.
Dans le même moment, les efforts conjugués ont permis d’augmenter considérablement le nombre des écoles primaires passant de 10 796 en 2010/2011 à 12 394 en 2012/2013.
Le ratio élèves/salle est passé de 54 en 2010/211 à 52 en 2012/2013 tandis que celui «élèves/enseignant » passait de 54,3 en 2010/2011 à 52 en 2012/2013.
Le taux net de scolarisation au primaire est passé de 60,9% dont 59,1% pour les filles en 2010/2011 à 63,2% dont 62,8% pour les filles en 2012/2013.
Le nombre d’établissements secondaires est passé de 1 221 dont 645 pour le public et 576 pour le privé en 2011/2012 à 1 396 dont 738 pour le public et 658 pour le privé en 2012/2013.
Quant au taux brut de scolarisation au secondaire, il est passé de 9,6% en 2010/2011 à 13,9% en 2012/2013.
Le gouvernement a également recruté 40 assistants et 05 chercheurs en 2012 et autorisé le recrutement de 85 enseignants en 2013 en vue de l’amélioration du taux d’encadrement des étudiants.
Dans le domaine de l’emploi, le Programme spécial de création d’emplois a abouti en 2012 à la création de 58 711 emplois et les emplois en création se chiffrent à 12 987.
Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales était dans le même moment renforcé à hauteur de 6,225 milliards de F CFA dont 225,556 millions de F CFA des Partenaires techniques et financiers.
La mécanisation agricole entreprise dans le cadre de l’opération 100 000 charrues, a aussi permis de mettre à la disposition des producteurs des équipements modernes et performants dont 57 391 unités de matériel agricole sur 60 000 unités prévues, soit 95,65%.
Dans le cadre de la promotion des filières d’élevage, 112 micros projets ont bénéficié d’un crédit du Fond de développement de l’élevage (FODEL), d’un montant de près de 200 millions de F CFA.
En milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 56,6% en 2010 à 63% en 2012. En milieu urbain, il est passé à 83% en 2012 soit une amélioration de 4 points par rapport à son niveau de 2010. L’investissement global dans le domaine des aménagements hydrauliques était d’environ 73 milliards de F CFA.
Tous les domaines sont touchés et ont connu un essor considérable au cours de la période de mise en œuvre.
Le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du programme présidentiel est satisfaisant avec un taux d’exécution global d’environ 57%.
Au terme du séminaire, le gouvernement s’est engagé à :
– mettre en place un système permettant la capitalisation des emplois crées durant les cinq (05) ans du mandat dans les secteurs publics et privés ;
– procéder à la normalisation d’ici à 2015, des écoles sous paillotes dénombrées en 2011 ;
– assurer l’opérationnalisation du fonds permanent de développement des collectivités territoriales ;
– assurer une participation effective des burkinabè de l’étranger à l’élection présidentielle de 2015 ;
– assurer la couverture télévisuelle et radiophonique du territoire national d’ici à 2015 ;
– résoudre impérativement la question de la fourniture des animaux de trait dans le cadre de l’opération 100 000 charrues ;
– travailler à la dynamisation de la pisciculture à Bagré ;
– renforcer la synergie des acteurs dans l’exploitation des aménagements hydro-agricoles et l’exploitation des périmètres irrigués ;
– procéder à la restauration progressive de l’environnement dans les sites miniers au fur et à mesure de leur exploitation ;
– poursuivre les efforts en vue de l’aboutissement des grands chantiers, notamment en matière de désenclavement et d’infrastructures routières ;
– mener une réflexion approfondie pour résoudre conséquemment la question de l’offre d’énergie d’ici à 2015 en exploitant toutes les possibilités et toutes les formes d’énergies ;
– résoudre la question foncière dans le cadre de la production de logements sociaux ;
– recourir aux mécanismes innovants de financement à travers le partenariat public-privé pour la réalisation des grands projets d’infrastructures et de désenclavement.
La mise en œuvre de ces recommandations permettra d’atteindre les objectifs fixés en 2015.
Le Service d’information du gouvernement
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m?me si on d?pla?ait les ressources des USA on pouvait pas faire mieux vu le comportement des Burkinab? qui tend vers le bas ,courage a tous!!!
deja ? 57% mais non perceptible par le citoyen. c'est deplorable.
3 ans avec 57% c'est deplorable, il reste a peine deux ans de la fin du mandat, je vous rappelle que la nationale n?15 doit etre bitum?e avant 2015, c'etait la promesse du PF pendant la campagne de 2010 sinon le centre nord ira voir ailleurs. national 15 = sapaga, boulsa, boala, pibaore, kaya, jusqu'a ouahigouya.
Au lieu d’emerger, ou immerge. Vous n’etes que des theoriciens,
Euh … ce Gouvernement va nous tuer.
et brusquement on communique sur le mandat, on montre le dur travail abattu par le tout puissant Capitaine COMPAORE. C’est deja « passable » 57 % de realisation …mais de grace, on veut atteindre 85 % voire 95 % avec le prochain PF, elu en 2015 aores le dernier mandat du president Compaore !
un ramassis d'incoh?rences et de mensonges. Je me r?jouis car l'?mergence promise est bien un leurre. Le Chef de gouvernement et son ?quipe ont certes ?merg? car partis de rien, ils sont devenus subitement des milliardaires pendant que le peuple vrai croupit dans la mis?re.