Election européenne : Une victoire du Front National ou un échec de la classe politique française ?

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La nouvelle est autant historique que tragique. Le Front national, le parti français d’extrême droite dirigé par Marine Le Pen, est le grand vainqueur des élections européennes auxquelles ont pris part les français en ce dimanche 25 mai 2014.

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Le scrutin pour la désignation des représentants de la France au parlement européen vient de confirmer incontestablement une faillite de la classe politique française. Pour la première fois, le Front national arrive en tête d’une élection au niveau national avec un score record de 25%. Un verdict qui trahit à la fois une europhobie grandissante de la population française et une décomposition de sa vie politique.

Même si certains politistes préfèrent relativiser ce résultat en mettant en avant le fort taux d’abstention, il faut admettre que les faits sont têtus : « Le peuple a fait son choix et pour la première fois dans l’histoire de France, il a placé en tête un parti d’extrême droite, xénophobe, raciste et populiste ».

Qualifié de séisme, l’annonce ce soir de l’écrasante avance du Front National a générée un malaise chez les politiques français, en témoigne l’annonce du premier ministre Manuel Valls, qui soutient que « le moment est grave, très grave pour la France et pour l’Europe ».

Un choc compréhensible car la France, pays des Lumières et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, assiste impuissante à la fulgurante percée d’un parti extrémiste qui a réussi à imposer sa vision identitaire et europhobe ainsi que sa politique de rétablissement des frontières et de rejet de l’étranger et de l’immigré.

Face à ces résultats, procès peut être fait aux autres acteurs de la scène politique française. L’impopularité de la politique du président Hollande et du gouvernement socialiste, conjuguée à la perte de crédibilité de la droite explosée par ses rivalités internes et ses scandales, ont laissé la porte ouverte au FN. Fallait-il pour autant miser sur l’abstention ou l’extrémisme? Je ne pense mais comme le disait l’académicien français Jean Mistler : « La majorité a toujours raison mais la raison a bien rarement la majorité aux élections ».

Nelson Compaore,

Chroniqueur relation internationale,

pour Burkina 24

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Nelson compaore

Chroniqueur Relations internationales pour Burkina 24, Juriste internationaliste, Doctorant en droit.

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4 commentaires

  1. j4aime marine le pen j adore sa politique.quand je l'attend dire la france au francais je suis au ange.le burkina au burkinab?.nettoy? la racaille

  2. Depuis l’arriv?e en politique fran?aise du socialiste Mitterrand en 1981, les fran?ais sont d?sempar?s face ? autant de mensonges et promesses non tenues par les socialistes! N’osant revenir en arri?re par une fiert? mal plac?e, les fran?ais s’en prennent ? r?ver d’un autre monde qui ram?nerait la France ? l’?poque de la droite, 2?me pays mondial ! Pour ce, il faut redevenir autonomes, remettre nos protections qu’?taient nos fronti?res ?tatiques, ne plus ?tre un pays pill? !

  3. je souhaite que le FN remporte les prochaines ?ch?ances fran?aises ainsi nous saurons condamner, nous Africains ? nous assumer, et on verra comment la France va pouvoir s’en sortir, elle qui ne dispose d’aucune mati?re premi?re!

  4. Oui c’est un v?ritable s?isme d’autant plus qu’en Suisse nous avons un parti, l’UDC,tr?s puissant, qui pr?ne les m?mes id?es et qui va se sentir encore renforc

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