REPRODEN : Au Burkina Faso, un enfant sur trois a un risque élevé de mourir de la malnutrition
Le réseau des parlementaires burkinabè pour la protection et la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN) a organisé, ce lundi 2 juin 2014 à Ouagadougou, une séance de plaidoyer auprès de l’Etat pour l’intensification de l’effort national de lutte contre la malnutrition des enfants. Le REPRODEN exhorte, à travers cette grande séance de plaidoyer, l’Etat, les partenaires techniques et financiers (PTF) notamment l’UNICEF, les organisations de la société civile (OSC), les ONG et toutes personnes de bonnes volontés à intensifier les actions menées afin d’éliminer la malnutrition au Burkina Faso et dans le monde.
Depuis juillet 2013, le réseau des parlementaires burkinabè pour la protection et la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN) procède à l’apologie des réflexions sur la malnutrition des enfants au Burkina Faso.
Ce lundi 2 juin 2014 à l’hôtel Palace de Ouagadougou, les députés au nom du REPRODEN ont organisé une séance de plaidoyer auprès de l’Etat burkinabè en particulier sur le « comment » éradiquer le fléau de la malnutrition au Burkina Faso et partout dans le monde.
Les résultats d’enquêtes, des animations théâtrales et des prestations d’artistes sur le rôle et l’importance de l’enfant et de la mère dans une société ont été brillamment présentés à l’ensemble des participants.
Les résultats analysés et vérifiés à maintes reprises selon le REPRODEN ont révélé qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre, 7 millions d’enfants souffrent de la malnutrition aiguë et plus d’un million de décès infantiles sont dus à ce phénomène.
Et qu’au « Burkina Faso, un (1) enfant sur trois (3) a un risque élevé de mourir de la diarrhée ou de toutes autres maladies infectieuses dont la cause sous-jacente est la malnutrition », a déploré le coordonnateur adjoint du REPRODEN, le professeur Adama TRAORE.
Au « pays des hommes intègres » une réduction de 11% de la malnutrition a été réalisée
Selon la représentante du président de l’Assemblée nationale, Korotimi SERE, « la malnutrition des enfants est un mal acquis endémique qui, malgré les efforts du gouvernement et des partenaires, compromet l’avenir social et économique de la nation ».
En effet, de l’avis de l’épouse du Premier ministre, Christiane TIAO, au Burkina Faso, des efforts considérables ont été faits et sont appréciés à leur juste valeur, mais plusieurs défis demeurent.
« Des pays en voie de développement ont pu réduire le taux de malnutrition chronique jusqu’à 36%, d’autres comme le Cap Vert l’ont éradiqué carrément. Malheureusement, il en est autrement en Afrique subsaharienne, donc de notre pays, où la réduction n’a été que de 11% », a-t-elle ajouté.
Tous ont reconnu, à l’issue de cette session que l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l’hygiène, la sécurité alimentaire et la qualité des soins de santé restent des domaines d’intervention nécessitant une attention urgente. Et les députés burkinabè se disent engagés pour l’éradication de ce fléau.
Noufou KINDO
Burkina 24
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