« Le 16 Juillet 2014, il n’y aura pas de reportage pour les médias publics du Burkina », selon Justin Coulibaly du SYNATIC

En prélude à leur grève du 16 juillet prochain, le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a annoncé ce lundi 14 juillet que les travailleurs de médias publics n’iront pas en reportage, le jour de la grève, quel que soit l’évènement.

C’est pour protester contre l’attitude des autorités notamment du ministère de la Communication à l’endroit de leur plateforme revendicative que les hommes  et femmes de médias publics sous l’égide du SYNATIC vont observer une grève de 24 heures, le mercredi 16 juillet 2014.

En effet, les demandes d’audience introduites auprès du ministre de la Communication et les différentes doléances formulées portant sur la reconstruction de carrière des agents et sur leurs conditions de vie et de travail sont restées sans aucune solution concrète, selon le SYNATIC.

C’est pourquoi les travailleurs de la RTB, RTB-Multimédia, Centres d’émission, RTB2-Région, Sidwaya et de l’AIB ont décidé d’observer une journée de protestation afin que leurs différentes doléances formulées soient prises en compte par les autorités gouvernementales.

Aucune sanction officielle en l’encontre de Caroline Ouanré

Ainsi, quel que soit l’évènement, « le 16 Juillet 2014, il n’y aura pas de reportage pour les médias publics du Burkina », a indiqué le secrétaire général (SG) du SYNATIC, Justin Coulibaly, lors d’une rencontre avec la presse ce 14 juillet.

Le SG a par ailleurs été interpellé sur « l’affaire Caroline Ouanré », journaliste à la RTB, qui avait titré son journal sur une conférence de presse du SYNATIC. Selon sa réponse, « Caroline était en congé pendant un certain temps, mais depuis qu’elle est revenue, elle n’a jamais été programmée pour le journal de 20 heures ni pour les émissions télévisées qu’elle animait ».

A l’écouter, « un autre journaliste, qui est toujours en formation, animerait une émission à la place de Caroline Ouanré et que pourtant aucune sanction officielle n’a été dressée à son encontre ».

Mais les syndicalistes, à l’image de leur SG, Justin Coulibaly, restent convaincus que le flambeau du combat est maintenu car pour eux « le dossier n’est pas abandonné et le combat est mené ».

Une assemblée générale est prévue à la bourse du travail de Ouagadougou, demain mardi 15 juillet à partir de 15 heures.