Justice burkinabè : Quarante nouveaux magistrats seront nommés
Le président Blaise Compaoré et les autres membres du Conseil Supérieur de la magistrature (CSM) se sont réunis, ce mardi 15 juillet 2014 à Ouagadougou. Quarante nouveaux magistrats burkinabè seront nommés et intégrés
Dès l’entame de la rencontre entre les acteurs du secteur de la Justice du Burkina Faso ce 15 juillet, une minute de silence a été observée en la mémoire du juge constitutionnel Salifou Nebié, « perdu cruellement ».
Le CSM s’est déroulé sous la présidence de Blaise Compaoré, président du Faso, président du Conseil Supérieur de la magistrature.
Le ministre de la justice, garde des sceaux, vice-président du Conseil Supérieur de la magistrature, Dramane Yaméogo, a indiqué lors de la rencontre que trois sujets essentiels seront abordés.
Le premier sera axé, selon lui, sur le Mouvement de magistrats qui consiste à la réadaptation et la composition normale des directions et juridictions affectées par des départs à la retraite, des mises à dispositions dans d’autres administrations et des missions à l’étranger.
Le second point a trait à l’intégration ou l’affectation de magistrats dans des fonctions de juridictions et le dernier point, avant les divers, sera consacré à la nomination de nouveaux magistrats.
Ainsi, cette cession de CSM, à écouter Dramane Yaméogo, procédera à l’intégration et à la nomination de 40 nouveaux magistrats.
« C’est un record jamais égalé dans la magistrature surtout que l’année passée, un seul est sorti de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) », a-t-il dit.
Il a également déclaré que l’indépendance de la magistrature burkinabè se consolide avec l’adoption, en Conseil des ministres, du projet de loi organique portant composition, attributions, organisations et fonctionnement du conseil supérieur de la magistrature.
En effet, de son avis, les conditions de travail ont été sensiblement améliorées avec l’acquisition de matériels informatiques, de moyens de transport et de mobilier de bureau.
Les dernières constatations du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) lui donnent raison car le secteur de la justice a amélioré son classement, compte-tenu des observations des règles et déontologies que la justice applique ces derniers temps.
Noufou KINDO et Stéphane Ouédraogo (Stagiaire) Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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Un de vous a ete tue comme un poulet et puis il n’ y a rien. La seule chose qu’ils savent c’est se fourrer dans des robes noires pour trancher une justice qui consiste a cravacher les pauvres et promouvoir les corrompus et assassins. Honte a vous!
L’ind?pendance de la justice ?