Protection sociale : 500 000 personnes vulnérables prises en charge par le gouvernement
Ceci est l’hebdomadaire chronique du gouvernement. Cette édition fait le bilan des activités menées par le gouvernement dans la sphère de l’action sociale.
A l’heure actuelle, la préoccupation du gouvernement burkinabè telle qu’exprimée dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) est de réaliser une croissance économique forte, soutenue et de qualité, génératrice d’effets multiplicateurs sur le niveau d’amélioration des revenus, la qualité de vie de la population et soucieuse du respect du principe de développement durable.
Cette volonté affirmée de prendre en compte les groupes les plus défavorisés et marginalisés (enfants, orphelins, veuves, personnes âgées, handicapés, etc.), dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, a valu au gouvernement de renforcer les attributions du ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale (MASSN) en mettant l’accent sur la promotion de la solidarité nationale.
Et ce, dans le but de proposer des mécanismes par lesquels l’Etat, les collectivités territoriales, les partenaires au développement, le secteur privé et la société civile joueront des rôles complémentaires. Portée sur les fonts baptismaux en 2007, la Politique nationale d’action sociale (PNAS) est la pierre angulaire qui est venue couronner cette dynamique en mettant l’accent sur les actions préventives et innovantes pour une autonomisation et une promotion des groupes vulnérables.
La PNAS vient également renforcer l’égalité des chances et diffuser une véritable culture de solidarité, condition sine qua none à l’atteinte d’une société plus équitable, génératrice d’effets multiplicateurs sur le niveau d’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour plus de solidarité
Dans le but d’atteindre cet idéal, le gouvernement a adopté en septembre 2012 la Politique nationale de protection sociale (PNPS). L’objectif global qui sous-tend l’adoption de la PNPS, il faut le rappeler, est de contribuer au changement qualitatif des conditions de vie de toutes les couches sociales.
Cela passe nécessairement par le développement de mécanismes adéquats et pérennes de prévention et de couverture des risques majeurs ainsi que la gestion des chocs et l’extension de l’assurance sociale à toutes les catégories de travailleurs, de même que l’élargissement de la gamme des prestations à tous les risques sociaux.
Au regard de la situation particulière de vulnérabilité d’une certaine frange de la population et tenant compte des concertations engagées avec les partenaires sociaux, le gouvernement a pris et mis en œuvre des mesures urgentes et particulières, dans le courant du dernier trimestre 2013.
Il s’agit en effet, de la composante « Filets sociaux au profit des couches pauvres et vulnérables » dont la mise en œuvre a été confiée au MASSN. Elle comprend cinq (05) axes d’interventions que sont l’appui alimentaire aux ménages pauvres et vulnérables, l’appui à l’amélioration des conditions de vie des orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) et des personnes vivant avec le VIH/SIDA, l’insertion socioéconomique des enfants et jeunes en situation de rue, la prise en charge sanitaire et le soutien aux microprojets individuels des personnes âgées et des personnes handicapées.
Après quelques mois de mise en œuvre du projet, des résultats probants ont été atteints. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 500 000 personnes indigentes et vulnérables des 45 provinces que compte le Burkina Faso ont bénéficié d’une aide alimentaire, 10 200 OEV des 45 provinces ont bénéficié d’un soutien scolaire, alimentaire, sanitaire et vestimentaire, 300 personnes vivant avec le VIH des 45 provinces ont été financièrement soutenus pour la réalisation d’activités génératrices de revenus (AGR). De même, la mise en œuvre de ces mesures sociales a permis d’identifier 3 446 enfants en situation de rue et à 300 enfants de renouer avec leur famille.
Dans la même dynamique, 1 070 enfants et jeunes en situation de rue ont été scolarisés ou ré-scolarisés, 372 enfants en situation de rue ont été placés en formation professionnelle, 310 enfants en situation de rue et 200 familles démunies ont été soutenus en AGR, 1 200 personnes âgées et 1 200 personnes handicapées ont été financièrement soutenus pour le démarrage de microprojets économiques individuels. Les autres chiffres portent sur la dotation en matériel spécifique et de mobilité à 1 200 personnes handicapées.
Egalement, le nouveau centre Delwendé est en cours de viabilisation par la construction de cinq (05) infrastructures complémentaires, la réalisation de main-courantes au niveau des dortoirs, la dotation des pensionnaires en foyers améliorés et la réfection des installations électriques intérieures.
Tous ces chiffres en disent long sur l’engagement du gouvernement à travers le MASSN à offrir de meilleures conditions de vie, à protéger et à promouvoir les droits des personnes vulnérables.
Toutefois, la conduite de cette composante a connu quelques difficultés. Au nombre de celles-ci, on peut citer entre autres, l’inexistence d’un document unifié, l’insuffisance de coordination des interventions des différents acteurs, la faiblesse du mécanisme de suivi-évaluation et de collecte de données statistiques.
Pour pallier toutes ces insuffisances, le MASSN travaille actuellement à l’élaboration d’un document unique en tenant compte de l’enveloppe budgétaire et son extension pour couvrir d’autres cibles.
Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale
NDLR : Le titre est de la Rédaction B24
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