Ebola, un «cas de force majeure » qui reporte le sommet de l’UA sine die
La fièvre hémorragique d’Ebola a eu raison du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) qui devrait avoir lieu à Ouagadougou au Burkina, du 2 au 7 septembre 2014. « Un cas de force majeure », selon les termes de Djibrill Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères lors d’un point de presse ce 18 août, qui oblige à reporter le sommet Ouaga2004+10 à « une date ultérieure ».
Le sommet extraordinaire sur « l’emploi, l’éradication de la pauvreté et le développement inclusif » n’aura pas lieu en début septembre. La mécanique de l’organisation était pourtant bien huilée, assure Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des affaires étrangères, lors du point de presse ce lundi.
Le comité national d’organisation a déployé les moyens qu’il faut et une grande mobilisation était attendue. Malheureusement, la maladie à virus Ebola en a décidé autrement. « Cette situation d’urgence sanitaire, qui suscite une préoccupation générale sur le continent et à travers le monde, constitue un cas de force majeure qui rend difficile la tenue du sommet dans de bonnes conditions et dans la sérénité », déclare le ministre burkinabè.
En concertation donc avec les commissions de la CEDEAO, de l’UA et le président en exercice, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, « il a été décidé de reporter à une date ultérieure le sommet (…)».
Une décision qui engendrera des désagréments, admet Bassolé, mais tout sera mis en œuvre pour que les investissements ne soient pas perdus et le Burkina est toujours disponible pour abriter le sommet.
Mais les conditions n’étaient réellement pas réunies. L’épidémie aurait entraîné une faible participation et pour Djibrill Bassolé, il est important que tous les efforts soient d’abord destinés à « débarrasser » le continent de ce fléau.
Le report du sommet ne signifie pas que le Burkina n’a pas pris les dispositions pour se sauvegarder de l’épidémie. En effet, explique Djibrill Bassolé, « des dispositifs de prévention et de contrôle» sont mis en place et les frontières sont constamment surveillées, afin de détecter tout cas suspect et de le placer en quarantaine.
Avant de clore la conférence de presse, le ministère burkinabè a indiqué qu’une réunion du Comité d’organisation allait se tenir afin de donner les « dernières consignes » et en attendant la nouvelle date du sommet, qui se situera « dans les semaines ou mois à venir ».
Abdou ZOURE Burkina 24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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le burkina ne devait m?me pas ?tre choisi pour tenir ce sommet car blaise est pire que l’ebola.
Redoubler de prudence. .. le Burkina est ?pargn?…
C’est juste ! Il faut aussi annuler la manifestation du 23 !