Aménagement du territoire : Des données régionales GPS afin de mieux planifier les investissements
Dans le but de mieux planifier les investissements d’infrastructures dans les régions du Centre-Ouest et du Centre-Nord du Burkina, la direction générale des pôles de croissance et de l’appui à la décentralisation (DGPC-AD) a récolté des données GPS et les a présentées, ce vendredi 12 septembre 2014, aux différents secteurs concernés.
L’ex-Direction générale de l’aménagement du territoire et de l’appui à la décentralisation (DGAT-AD), en charge du volet de la planification spatiale au sein du ministère de l’économie et des finances, a présenté les données GPS relevées dans les régions du Centre-Ouest et du Centre-Nord du Burkina.
Ces données récoltées, grâce à la géomatique et à la cartographie et basées sur une étude menée depuis 2013, vont servir à une analyse fine de la répartition spatiale des phénomènes dans ces différentes localités.
Financés par le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), cette étude rédigée en un rapport provisoire a été soumise pour examen, amélioration et validation, ce 12 septembre, aux représentants des structures de l’administration publique, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers.
Pour le directeur général de la DGPC-AD, Martial Wilfried Bassolé, en ayant une vue synoptique pertinente des investissements réalisés dans ces localités et en faisant ressortir d’éventuels déficits, on pourra permettre à mieux planifier les investissements des infrastructures.
« Sur le terrain, on a procédé à une relevée de coordonnées GPS des différentes infrastructures. Ces données ont été intégrées à une base de données et projetées sur une carte géographique pour mieux mettre en exergue les situations de déficits dans ces différentes localités, faire ressortir les éventuels besoins, les combler afin de mieux planifier les investissements des infrastructures », a indiqué le directeur général de la DGPC-AD, Martial Wilfried Bassolé.
Le choix de ces deux régions (Centre-Ouest et Centre-Nord) ne repose pas, selon lui, sur des bases scientifiques mais plutôt sur des bases pratiques.
« Parce qu’il fallait qu’on ait des régions de tailles relativement moyennes et qui ne sont pas trop loin de Ouagadougou, vue les ressources qui ont été mises à notre disposition, puisque c’est un processus qui se fait de manière progressive », a ajouté Martial Wilfried Bassolé.
A l’écouter, un tel développement socio-économique des collectivités territoriales rentre aussi dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) initiée par le gouvernement burkinabè à partir de 2011.
Noufou KINDO
Burkina24
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