Protection de la Couche d’Ozone: Le Burkina Faso poursuit la lutte
Chaque année, le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, célèbre le 16 septembre la journée internationale de protection de la couche d’ozone. Le 20 juillet 1989, notre pays a ratifié la Convention de Vienne (relatif à la protection de la couche d’ozone) et le Protocole de Montréal (PM). Depuis lors, le pays s’investit à apporter sa pierre dans la lutte contre l’appauvrissent de la couche d’ozone.
En 1987, un groupe de 24 pays ont adopté le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et qui émanent de la Convention de Vienne. Ce protocole historique a dressé une liste des principales SAO, a fixé un calendrier pour la réduction et l’élimination éventuelle de leur production et de leur consommation au niveau mondial, et a énoncé des mesures de contrôle afin de veiller à l’exécution du calendrier. Ce protocole est entré en vigueur le 1er janvier 1989.
Le Burkina Faso a ratifié la Convention de Vienne (relatif à la protection de la couche d’ozone) et le Protocole de Montréal (PM) le 20 juillet 1989.
De 1987 à la fin de 2010, 98 % de la production annuelle de substances appauvrissant la couche d’ozone réglementées ont été abandonné grâce au ferme appui des gouvernements des pays Parties au Protocole de Montréal et de leurs nombreux partenaires internationaux et locaux. Ainsi, depuis 1998, au-dessus de la plupart des régions de la planète, la couche d’ozone n’est pas devenue plus mince et semble se reconstituer du fait de la réduction des émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone. Selon les prévisions, la couche d’ozone devrait retrouver ses niveaux d’avant 1980 d’ici 2050 à 2075.
Bien que le Protocole de Montréal ait à ce jour, réussi à atteindre certains de ses objectifs en matière d’élimination des substances appauvrissant la couche d’ozone, il reste des défis à surmonter dans l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Dans notre pays, les SAO, notamment les Chlorofluorocarbures (CFC), étaient utilisés comme fluides frigorigènes, et aussi comme agent propulseur dans les bombes aérosol, solvants et gonflants des mousses. Ils ont été complètement éliminés en 2009. Un exemple de ces CFC est le Dichlorodifluoromethane, communément appelé R12, un fluide frigorigène qui était beaucoup utilisé dans les réfrigérateurs. La plupart des fluides frigorigènes utilisés de nos jours au Burkina Faso (les climatiseurs), sont les HydroChloroFluoroCarbures (HCFCs), qui eux aussi renferment des substances qui appauvrissent non seulement la couche d’ozone, mais contribuent au réchauffement climatique. Aussi, l’objectif visé est l’élimination de ces HCFCs et leur remplacement par d’autres substances, notamment les HydroFluroCarbones (HFCs), qui elles mêmes se sont révéler être des gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique.
C’est ainsi que à travers le Bureau National Ozone, une structure du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), le Burkina Faso s’investit dans la conversion vers une technologie sans SAO avec l’appui des agences des Nations Unies, notamment le PNUE et l’ONUDI. Il s’agit à travers ce projet d’élimination des HCFCs, de former et d’outiller les techniciens du froid, à l’adoption de comportement sains et à l’usage de technologies appropriées, qui contribuent à la préservation de la couche d’ozone, et évitent le réchauffement climatique. A la longue, des gaz comme le propane, le CO2 et l’ammoniac pourraient être utilisés comme réfrigérant.
Il est important qu’au Burkina Faso, en accord avec le thème de l’année 2014, tous se mobilisent pour le gèle et ensuite l’élimination des HCFCs. Nous devons tous contribuer à la protection de la couche d’ozone.
La couche d’ozone joue un rôle de bouclier dans la haute atmosphère (la stratosphère), protégeant ainsi la vie sur terre des effets nocifs du rayonnement ultraviolet (UV). Ainsi, en protégeant la couche d’ozone, on se protège.
Source : MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLENous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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