Burkina: L’Assemblée nationale ouvre sa session budgétaire dans un contexte politique tendu
La deuxième session parlementaire ordinaire de l’année 2014 s’est ouverte ce mercredi 24 septembre par une séance plénière qui a vu l’adoption du projet d’ordre du jour de la session. Jusqu’au 22 décembre 2014, les élus nationaux vont se pencher sur le projet de budget de l’État, gestion 2015, mais devra aussi examiner des projets de lois, le tout sur fond de tension politique.
A l’ordre du jour de la deuxième session parlementaire ordinaire, adopté à la séance d’ouverture de la session, figure le projet de loi portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’État, gestion 2015.
Dans leur rôle de voter le budget, les élus vont principalement travailler sur le projet de budget soumis pas le Gouvernement. Un projet de budget de 1 720 milliards de F CFA pour les recettes, et de 1 937 milliards de F CFA pour les dépenses, avec un besoin de financement de 217 milliards.
En plus de la loi sur le budget, la session parlementaire verra l’adoption d’un certain nombre de lois, dont notamment celle portant régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso ou encore celle portant réglementation de la publicité au Burkina Faso.
Les apparences d’une rentrée normale
En revanche, aucun projet ou proposition de loi qui évoque un référendum. Mais certains élus ne cachent pas leur méfiance et préfèrent s’attendre à tout. « Pour le moment, il n’y a pas de projet ou proposition de loi qui nous dérange. Mais nous restons sur nos gardes et nous saurons réagir si d’aventure certains voulaient en arriver là », a confié un député de l’opposition.
En face, pour le député Achille Tapsoba, « la situation nationale se prête aux débats politiques et l’Assemblée nationale ne sera pas en reste dans ces débats ».
Des avis qui laissent voir que derrière les apparences normales d’une rentrée parlementaire, la tension politique va se ressentir dans l’hémicycle.
Le président de l’Assemblée a quant à lui a rappelé que « en république, les questions démocratiques doivent être résolues par des voies démocratiques ».
Au lendemain des premières audiences accordées par le président du Faso, Soungalo Ouattara a voulu donner un écho à l’appel au dialogue lancé par le Président du Faso à l’endroit de la classe politique, en invitant les acteurs politiques à « s’inscrire dans la tradition de dialogue » du peuple burkinabè.
Justin YARGA Burkina 24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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