« Kom-Yilma » : Amener l’enfant à joindre l’hygiène à la pratique
L’ONG Catholic Relief Service (CRS) Burkina continue son œuvre pour le bien-être scolaire et social des enfants des provinces du Bam et du Sanmatenga. Dans le cadre du programme « Beoog Biiga », il a lancé un projet, « Kom-Yilma » (enfants heureux, en bonne santé), pour inculquer la culture de l’hygiène et de l’assainissement aux enfants.
« Kom-Yilma » vient en complément du programme « Beoog Biiga », exécuté depuis trois ans par CRS dans les provinces du Bam et du Sanmatenga. Il vise à aider les élèves, les enseignants, les parents d’élèves et la communauté où évoluent les premiers cités à avoir une meilleure santé à travers l’adoption d’un comportement positif en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène.
« Ce projet couvrira 107 écoles parmi les 761 écoles de Beoog-Biiga et vise l’amélioration des pratiques dans le domaine de, l’eau, l’assainissement et l’hygiène chez les élèves, les parents, et toute la communauté », indique en effet le représentant résidant de CRS Burkina, Dominique Moussa Bangré, à l’occasion du lancement du projet, le 18 septembre dernier à Kaya, dans le Sanmatenga.
Quelques chiffres – Réalisation de points d’eau potable dans 57 écoles – Construction de 114 blocs de latrines dans 57 écoles – Zone d’intervention : 107 écoles des provinces du Bam et du Sanmatenga – Bénéficiaires directs : Plus de 166 000 élèves, enseignants, parents d’élèves et membres des communautés – Durée : Mars 2014 – février 2017 – Budget: 3.148 millions de dollars |
Les leçons d’hygiène sont déjà enseignées à l’école. Mais « Kom-Yilma » vient en complément. « C’est vrai que le système éducatif donne des cours sur l’hygiène, mais nous allons contribuer à l’améliorer. Parfois, on donne les cours, mais les élèves ne retiennent rien », constate Lambert Nikiéma, coordonnateur du projet.
« Comment faire alors pour que les messages sur l’hygiène puissent marquer les élèves et être un élément de leur comportement ? », s’interroge-t-il.
A l’école comme à la maison, de l’hygiène partout !
La réponse se fait en allant au-delà de la théorie à travers des exercices pratiques destinés aux élèves afin qu’ils puissent retenir les réflexes d’hygiène (se laver les mains au savon, par exemple au sortir des toilettes et/ou avant de manger) dans leur comportement quotidien, explique Lambert Nikiéma.
Le processus ne se limitera pas seulement aux élèves. Les enseignants et les parents d’élèves sont mis à contribution.
L’objectif, indique le coordonnateur du projet, est que « à travers l’école, il y ait quelque chose qui s’exporte à la maison ».
Financé par la Fondation The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust à hauteur de 3.148 millions de dollars, le projet (mis en œuvre en partenariat avec le ministère en charge de l’Education, le ministère de la santé et les collectivités locales) entraînera la construction d’installations essentielles WASH (points d’eau, latrines adaptées, installations de dispositifs de lavage des mains) dans les écoles, l’éducation à l’hygiène dans les écoles et des activités d’implication communautaire conçues pour l’amélioration de l’hygiène, l’accès à l’eau, l’assainissement au sein des écoles et dans les ménages.
Débuté en 2014, « Kom-Yilma » prendra fin en 2017.
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Un bel exemple qui inspire. Que le seigneur demeure avec vos esprits. On vous embo?tera au moins un pas. Courage!